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Besoin d'écrire mes souffrances

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19 mars 2011

Un petit dernier pour la route ...

 

On se calme, je ne vous incite pas à boire avant de prendre le volant !

Je parle juste de ce post, celui qui cloture cette aventure.

Je ne vous abandonne pas pour autant, je change juste de planète.

J'ai trouvé une nouvelle terre d'asile qui me permet plus de choses (mais ca vous le constaterez par vous même si vous décidez d'y aller faire un tour).

Pour le moment c'est encore en friche et tout peut changer, mais ça commence à ressembler à quelquechose qui me plait et qui me correspond (même si je ne suis pas encore pleinement satisfait).

Voilà, une aventure se termine ici et une nouvelle commence là :

http://maxivirus.revolublog.com/

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14 mars 2011

Ne pleure pas ...

 

... Jeannette !!!

Maiiiiisss Euuuuuuhhhhh !

Je ne veux pas être à l'origine d'un suicide collectif !

Pas envie de passer au 20 heures à cause qu'on a trouver des fans par milliers échoués sur une plage après s'être jeté dans la mer à cause qu'ils étaient pleins de désespoir !

J'ai pas dit que j'arrêtais de blogguer !

J'ai juste dit que ce blog était arrivé au bout de son existence.

Bref, le temps de "Besoin d'écrire mes souffrances" est révolu.

C'est pas la même chose !!!!!

J'ai juste emménagé sur une autre planète.

Alors soit tu cherches (et je t'ai mis pleins d'indices pour ton enquête dans ce post),  soit tu es très mais alors très gentil avec le Virus .... (je me demande combien y'en a qui vont vouloir coucher pour savoir !).

 

10 mars 2011

Je vois son bout ...

 

... oui, je crois que je vois son bout, je l'entraperçois vaguement, il faut que je m'en rapproche pour savoir si c'est bien son bout !

Il faut que je sache.

Parce que si effectivement c'est bien son bout, il va falloir que je m'en arrange !

Ca doit probablement être son bout, sinon, je ne ressentirais pas ce que je ressens.

Je le sais au fond de moi, il faut encore que je l'accepte et je crois que j'y suis prêt.

Vous en pensez quoi ? Vous !

Comment ça vous ne voyez rien !

Ah ! Oui ! Je comprends mieux votre cécité soudaine !

Avec votre esprit pervers, vous vous êtes encore imaginé que je parlais du bout de la queue du chat d'un mec !

Mais vous ne pensez qu'à ça !

Oui ! Je sais ! Je vous ai enduit sensuellement de crème et vous êtes excités comme pas deux d'erreur, bien volontairement, mais il n'empêche que maintenant vous avez terriblement envie de mon corps de rêve j'ai obtenu toute votre attention, enfin, si vous avez tenu jusque là !

Non pas qu'il vous faille une attention particulière, mais juste comme ça pour le plaisir de vous faire encore une fois mon numéro du king of the world de le suspens.

Mais ! Me direz-vous ! De quel bout le virus parlait-il donc ?

Oui, il parle souvent pour ne rien dire !

Ben justement ! On est en plein dans le sujet.

Pour les lecteurs de la première heure, et pour ceux qui ont pris le train en route aussi, ce n'est pas un scoop si je vous dit que ce blog, je l'ai ouvert parce que j'avais besoin de faire sortir tout mon mal être, que je l'ai utilisé pour en faire une thérapie.

Le 5 mai prochain cela fera deux ans que j'ai posé les premiers déchets dans mon dépotoir et il s'en est passé des choses depuis.

Avec le recul, je me suis aperçu qu'en fait, c'est surtout la page W. que je n'avais pas véritablement réussi à tourner à l'époque et que si j'étais sur le point d'exploser c'était parce que cette strate de sédimentation de ma vie était encore trop fraîche pour pouvoir sereinement surmonter le reste.

C'est pourquoi, aujourd'hui, je peux dire avec fierté que l'objectif a été atteint et que ce blog m'a permis de tourner définitivement cette page, qui même s'il en reste encore des souvenirs émouvants, est belle et bien archivée.

Ce besoin d'écrire mes souffrances n'est plus puisqu'elles sont aujourd'hui derrière moi.

Là, je vous vois frémissant et au bord de la syncope !

Car, comme vos brillants cerveaux l'ont bien compris, c'est bien du bout de ce blog dont je parlais.

Et mon silence de ces derniers temps est probablement lié au fait que la boucle a été bouclée.

Je me suis donc posé la question de son devenir.

Contrairement à certains, je ne le détruirais pas et s'il est un  jour amené à disparaitre cela sera du à une manipulation de l'hébergeur, car c'est pour moi, un moment de ma vie et tout comme dans la réalité on ne peut supprimer le passé, je ne toucherais pas à ce tas d'immondices.

Il est vrai pourtant que j'ai ce besoin d'écrire et ces derniers temps j'ai encore avancé sur mon roman que vous pouvez retrouver ICI et que je vais continuer à publier plus régulièrement si j'y pense (j'ai un mois et demi de journal d'avance sur vous et je m'amuse comme un petit fou avec la suite de cette histoire).

D'ailleurs, ca serait cool que ceux qui ont le courage d'y passer, me fasse un retour "objectif" sur leur impression à la lecture de cette histoire.

Je me suis aussi demandé si je devais continuer à publier sur ce blog de temps à autre en fonction de mes envies.

Il est vrai qu'à part mes PCF (oui, souvenez-vous mes Plans Culs Foireux), seuls sujets qui semblent avoir du succès, j'ai l'impression de tourner en rond et je ne voudrais pas tourner à la complainte du souffroteux.

Finalement, ceux qui plébiscite des blogs thématiques ont peut être raison, mais je n'ai pas les compétences et d'autres font ça tellement bien que je n'envisage pas de devenir un concurrent des blogs culinaire ou politique ou de quelque spécialité que cela soit.

En bref, je ne sais pas où j'écrirais quand l'envie m'en prendra, ici ou ailleurs, mais si c'est ailleurs je vous le ferais savoir.

 

7 mars 2011

Je veux mourir ...

 

"Je veux mourir" ...

Si l'on y regarde de près, ce ne sont que 3 petits mots.

Juste 3 petits mots !

Mais, nous sommes en pleine utilisation de la langue de Molière et par conséquent ces 3 petits mots peuvent avoir des significations différentes.

A première vue, on imagine pas que ces 3 petits mots puissent revétir des conséquences salvatrices pour son lecteur et pourtant si on les place dans la bouche de quelqu'un de gravement malade, que l'on sait condamné et qui subit les affres de l'acharnement médical avec les souffrances qu'il impose, ils deviennent salvateurs pour celui ou celle qui reste et est amené de par la loi à devoir prendre la décision de mettre fin ou non au fonctionnement des machines qui maintiennent l'auteur de ces 3 petits mots dans un état "vivant".

Clairement, après lecture du paragraphe précédent, l'ambiance est plombée et le fan inconditionnel du virus qui attend depuis fort longtemps que son mentor s'exprime est dans un état proche de l'Ohio et se demande ce que le virus va encore annoncer.

T'inquiètes pas mon chéri, ca va venir.

On peut aussi interpréter ces 3 petits mots comme signe d'une apothéose de bonheur.

Oui, je sais, ça à l'air débile comme ça, mais s'ils sont utilisés pour dire de façon détournée "je ne vivrais plus jamais de bonheur si intense, alors je veux mourir pour que cet instant soit à jamais gravé comme celui où j'ai été le plus heureux !".

Là, il est vrai que toi fan sans limite du génialissime virus tu en es rendu à te dire que ton idole a croisé la spiritualité ultime et qu'il positive désormais toutes les paroles qu'il entend.

Oh ! Rêves pas non plus !

"Je veux mourir" ce sont 3 petits mots, certes, mais qui ne peuvent engendrer que peur, inquiétude, questionnement chez celui qui les entend !

Et le virus si merveilleux qu'il soit ne déroge pas à la règle !

Faut que tu arrêtes de me prendre pour un dieu, je ne suis qu'un pauvre connard d'humain sans saveur ! Ouvres les yeux !

Alors tu penses bien que lorsqu'en passant sur MSN, j'ai lu ces 3 petits mots écrits comme message personnel d'un de mes loulous (je vous ai déjà parlé de mes loulous !), il ne m'a fallut que 3 secondes pour demander des explications à son auteur (je te rassure, j'y suis allé en douceur tout de même, je suis un connard sans saveur certes, mais humain).

L'explication ne pouvant se faire via MSN trop impersonnel, nous avons convenu de diner ensemble afin que la longue histoire puisse m'être racontée.

Ce loulou là, c'est de mes premiers. Je l'ai vu passer du stade post ado à celui d'étudiant brillant, puis il est devenu un spécialiste dans son domaine de compétence, une pointure recherchée et demandée et maintenant il parcourt la planète pour remplir des missions qu'il est l'un des seuls à pouvoir remplir.

Lorsque nous nous sommes connus sur le jeu, j'étais un peu un père de substitution (le sien n'ayant pour lui et sa soeur qu'un amour fiscal) avec qui la complicité a grandit et qui lui a permis de raconter son histoire pas facile.

Bien sûr, lorsque j'ai lu ces 3 petits mots, j'ai eu un coup au coeur, je savais de par la confiance qui s'est noué entre nous qu'il me dirait tout et comme je ne passe pas souvent sur MSN, je subodore une volonté de me toucher lors d'un passage furtif.

La longue discussion que nous avons eu m'a confirmé que ce message, vestige d'une soirée coup de cafard, avait été inconsciemment oublié à mon attention.

Mais même si après les quelques échanges MSN précedant mon départ pour le retrouver j'avais compris que la situation n'était pas catastrophique, j'étais loin de me douter que ce que j'allais apprendre aurait des conséquences sur ma propre réalité. En fait, ça n'a pas changé grand chose, ça m'a juste permis de confirmer ce que je pensais et que je n'osais pas accepter.

Nous avons donc converser longuement (enfin il a beaucoup parlé et moi écouté).

Ce que j'aime quand je suis avec mes loulous c'est cette complicité que je lis dans leurs yeux lorsqu'il attendent ma réaction, un peu comme si mon avis comptait énormément, même si je ne dois pas interférer dans leur vie, c'est à eux de faire leurs choix et leurs erreurs, mais cela fait toujours plaisir d'être considéré un peu comme celui dont on attend la bénédiction pour se rassurer.

Bref ! Après une longue histoire, pleine de rebondissements et de pérépéties, la nouvelle finit par tomber, bien loin de ce que pouvait laisser présager ce message laissé à l'abandon.

Me voilà donc invité à un mariage devant se dérouler à l'autre bout du monde selon des traditions qui nous sont très lointaines.

J'en fût très flatté, mais compte tenu de ma situation actuelle, je réservais ma réponse que je pensais probablement négative, non pas que le budget nécessaire à une telle épopée fusse une difficulté (surtout après qu'il m'eut donné une idée du budget nécessaire pour passer 15 jours dans ce pays pour une poignée d'euros) mais plutot à cause de l'aspect psychologique de ce déplacement vis à vis de ma situation par rapport à ma collocataire.

Je ne m'attendais pas à ce que cette opportunité soit accueilli dans la maisonné comme une super chance qu'il ne fallait pas rater, mais j'étais loin de penser que cette annonce fût accueillie de la sorte.

"Ouai ! Ben ! C'est NON !".

La discussion était close et me ramena à cette réalité que je n'osais pas regarder en face depuis quelque temps et que je fuyais.

Je ne maîtrise plus ma vie.

Et cet espèce de lâcher prise qui m'envahit depuis quelques semaines et qui fait que tout me passe un peu dessus de la tête devient mon seul replis.

Le monde professionnel n'étant plus à ma portée, et mon corps déclinant un peu plus chaque jour, sont les remparts de mon impossibilité à pouvoir sortir de cet état.

Mon esprit pourrait me sortir de cette prison virtuelle, mais mon corps est une muraille insurmontable qui fait que toute tentative d'évasion est vaine.

"Je veux souffrir" ...

Cela peut te faire frémir oh ! Toi adorateur du virus de l'entendre dire cela, mais lorsque l'on se rend compte que l'on a le pied coincé dans la portière de la voiture, seulement parce que celle-ci ne se ferme pas alors que l'on ne ressent aucune douleur ...

On se rend compte alors que la souffrance physique est un signal d'alarme dont on ne dispose plus.

Du coup on se rend compte que son corps est en train de doucement se décomposer par une extrémité.

Quand en plus, lorsque l'on fait la moindre activité ménagère et que celle-ci génère une fatigue excessive et que de surcroît cela déclenche les alarmes d'autres parties de ton corps, on se rend compte que même si l'esprit est toujours intact avec toutes ses capacités de reflexion, le corps ne suit plus.

Depuis quelques temps déjà, j'en arrivais à la conclusion que je n'avais plus d'espoir, mais la question qui me turlupinait était de savoir, si le fait de ne plus avoir d'espoir était en fait du désespoir.

Je ne crois pas !

Je n'ai plus d'espoir de sortir de cette situation, mais je ne suis pas desespéré pour autant.

Je crois que je me suis résigné et qu'en fait plus rien n'a d'importance.

Je me dirige probablement vers un hermitage minable qui me transformera peu à peu en vieux ronchon associal.

La seule certitude que j'ai c'est que viendra un jour une nouvelle crise qui me conduira à de nouveau être shooté un max pour supporter la douleur jusqu'à ce que la crise passe et avant qu'une nouvelle vienne prendre le relais.

Je la pensais arrivant vu les modifications d'intensité des douleurs ces derniers temps, mais il semble que je sois promis à une montée régulière plus longue et plus douloureuse.

Puisqu'il en est ainsi et que je n'ai pas le choix, je dois faire avec.

Oui, je sais, c'est un peu bordélique, mais c'est assez représentatif de mon état, un peu comme une vache qui regarde passer les trains, moi je regarde passer les jours et les évènements.

Seuls sursauts d'humanité encore existante au fond de ma carcasse, je vais normalement passer 2 ou 3 jours chez mon amie Elisabeth à Orléans la semaine prochaine et je descendrais chez mes parents au mois de mai (opportunités données pour cause de vacances prises par ma collocatrice).

Toi qui attendais avec tant d'impatience que le virus lâche sa géniallisime prose, tu dois être déçu, mais que veux-tu, il en est ainsi, le virus n'est pas un dieu, contrairement à ce que tu pense :)

 

24 février 2011

Quand on a ...

 

... oui quand on a !!!

Que se passe-t-il ?

 

Quand on n'a que l'amour 

A s'offrir en partage

 

Là les fans sont sur le qui vive et attendent le scoop du millénaire !


Mais bon, le virus ne va pas s'approprier les mots de Jacques Brel pour raconter ce qui ne le concerne pas.

 

Quand on a un job

Il faut le faire correctement

 

Une fois de plus, les fans se disent que le virus va balancer un scoop !

 

Mais, malheureusement, le virus ne raconte pas de blablas ici, il ne va donc pas broder sur quelquechose qui ne le concerne pas

 

Quand on a rien à dire

On ferme sa gueule

 

Là, le virus est en plein dans le mille et ses fans on enfin des nouvelles.

 

Rien à dire parce qu'il ne se passe rien dans ma vie, si toutefois l'on peut la qualifier de vie.

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24 janvier 2011

Que le meilleur gagne ...

...

Afin de ne pénaliser personne, vu que tous les mecs veulent me draguer, me choper, ...
j'en passe et des meilleures ...

Hey ! J'invente rien, suffit de regarder les commentaires sur les blogs !

Bon, je sais que ma notoriété interplanétaire est déjà très séduisante, mais avec mon sexe à pile en plus, ils sont tous raides dingues de moi !

Alors j'ai décidé de vous donner les ficelles pour me séduire.

Non, il ne suffit pas de m'inviter dans son lit pour que je cède ! (enfin ça dépend).

Je suis un romantique moi, Monsieur !

Oui, je suis joueur, mais ça n'empêche pas !

Je suis tellement joueur que je n'allais pas vous donner les moyens de me faire craquer comme ça !

Non, je n'échange pas contre une nuit, enfin, avec toi le petit mignon au fond je peux faire une exception !

Je vais donc vous donner des indices, à vous de comprendre entre les lignes et de faire le nécessaire pour me faire céder à la tentation.

Indice numéro 1 :
Je suis très sensible aux mots (démerdez-vous avec ça ! lol).

Indice numéro 2 :
Je n'aime pas toutes les fleurs (chercher bien et vous trouverez celle qui fera mouche).

Indice numéro 3 :
Je suis un gourmand gourmet.

Indice numéro 4 :
Il y a 3 choses qui peuvent me faire craquer et j'en ai déjà parlé plusieurs fois, alors si tu as la mémoire courte relis les annales du virus (de toutes façon vu la qualité de sa prose, tu vas te régaler ! mdr).

Indice numéro 5 :
Même pas en rêve tu m'embarque dans des trips à la con.

C'est déjà pas mal, attendons de voir si les prétendants qui se bousculent à la porte vont faire montre de perspicacité :)

23 janvier 2011

Point croc n'en faut ...

...

Que de jeux et d'allusions ces derniers jours !
Tout ça juste pour illustrer une personnalité.

Alors que les jeunes filles qui ont vu le loup sont amenées à devoir passer à la douche, moi, vieux machin défraîchit, il était grand temps que je vois le Loup à mon tour (je vous rassure, il ne s'agit pas du même loup).

Oui, j'ai vu le Loup !
Normalement, cette bestiole est plutôt effrayante, mais ma bonne étoile, m'a permis de rencontrer non pas un loup, mais le Loup.

Derrière sa toison grisonnante blanche à poil ras (j'aurais pu dire en brosse, mais Comd'Hab, se mettrait alors dans tous ses états), se cache un animal apprivoisé et très joueur, dont la timidité (toutefois relative) fait qu'il ne montre point les crocs, mais un sourire quelque peu diablotin (en fait tu te demande en permanence qu'elle idée de vanne est en train de germer entre ses oreilles).

De nature calme et silencieuse (il faut s'obliger à se taire ou lui poser une question pour entendre sa voix), il se livre peu, certes, mais tout en naturel.

N'ayant point eu besoin de lui inoculer un quelconque microbe (ni même un crobe entier) puisqu'il est arrivé avec la goutte au nez, j'ai usé de diplomatie pour lui faire prendre un remède de grand-mère à savoir une soupe à l'oignon gratinée.

Comme tout prédateur, il est carnivore et un énorme merlan ne lui a pas fait peur (non, il n'a pas mangé de poisson).

Pour les non-initiés aux jeux de mots et allusions pourries made in virus, le Louchébem s'avère (en plus de tout ce que je vous ai déjà expliqué) être le nom du resto où nous avons diné (c'est juste en face du resto où Stephan m'avait emmené diner la veille).

Pour la petite histoire, j'ai essayé d'avoir une place en face, mais n'ayant pas, comme Stephan, mes habitudes en face, et n'ayant pas réservé, c'est avec grande tristesse que le petit serveur que Stephan reluque depuis des années, m'a refusé l'entrée, mais il m'a donné son numéro de téléphone pour que la prochaine fois je l'appelle avant.

Tout commença donc par un rendez-vous aléatoire quant à l'horaire.

"Je serai en réunion, elle pourra se finir vers 18h au plus tard à 19h00".

Afin d'éviter un rendez-vous en plein milieu de la nuit, j'ai donc un peu insisté pour passer le récupérer à un point de ralliement proche du lieu de sa réunion (à 15 min de chez moi).

Comme, chaque fois que je dois rencontrer un inconnu (non, il ne m'a pas offert de fleurs), je me fais tout beau le plus que je peu avec quoi que j'ai (c'est à dire pas grand chose).

Mais, ayant quelque peu deviné la bête, histoire de changer mes habitudes (on ne sait jamais), je n'ai pas mis un traditionnel t-shirt noir à col rond, mais une chemise blanche avec les boutons suffisamment déboutonnés pour qu'on entraperçoive la moquette que j'ai sur le torse.

Là vous vous dites, que le virus à rien compris, vu que c'est Stephan qui l'avait fait passé pour un plan cul !

Ben, vous n'avez peut être pas tort, vu qu'au Loup ça ne lui a fait aucun effet la moquette du virus ! En tout cas, aucun effet visible !

Mais là, n'est point le propos.

Donc à 18h00, le virus est prêt à sauter dans sa voiture pour aller au Loup.

Vu l'état lamentable de mon portable (après 5 min de conversation, la batterie lâche), je vérifie régulièrement qu'il est opérationnel pour recevoir un appel.

Et c'est presque à 20h00 qu'il se met enfin à sonner.
Heureusement que je sais à quoi m'en tenir avec les réunions pros, sinon j'aurais pu croire que le Loup m'avait posé un lapin !
Oui, parce qu'un lapin du Loup, ca sonne bizarre tout de même !

Me voilà donc en route pour récupérer la bête qui m'attendais sur le bord de la route, quelque peu transis de froid (heureusement que je lui avais dit de ne pas hésiter à m'appeler un peu tôt, car si l'un des deux devait attendre, il valait mieux que ça soit moi au chaud dans la voiture que lui au froid dans la rue).

C'est à ce moment précis, celui où il monta dans ma voiture, que commença une merveilleuse soirée.

Contrairement à ce que certains on pu écrire ici ou là, nous n'avons pas languedeputé (enfin presque pas ! lol) sur les autres bloggueurs.

Certes, il a du faire quelques efforts pour que j'arrive à entendre ce qu'il disait quand il parlait, vu les bruits de fond du resto (et ton audition défaillante aussi peut être ! - toi ça va, on ne t'a rien demandé ! ).

Et il a bien faillit me faire tomber de ma chaise quand il m'a dit qu'il était originaire d'Alsace, alors qu'il n'a absolument pas l'accent de là-bas et qu'en plus, il ne connait pas le Strasbourg que moi je connais.

Je tiens à prévenir les putatifs intéressés à voir le Loup, il a tendance à balancer de bons mots quand on s'y attend le moins, ca fait rire et rend la soirée encore plus sympa, mais je recommande un endroit moins bruyant pour éviter de lui faire répéter ses vannes.

Bref, pas besoin d'alerter les eaux et forêts, la SPA ou autres organisme, ce Loup là est une compagnie agréable pour une bonne soirée.

Et bien que l'on m'ait appris quand j'étais tout petit (mais tu n'as pas beaucoup grandit depuis ! lol - Je t'ai dit de la mettre en veilleuse ) qu'il ne fallait pas crier "Au Loup", ben, c'est quand qui veut le Loup pour passer de nouveau un moment d'exception.

Moi qui rêve de faire un billet pour descendre en flèche un bloggueur qui me ferait passer une soirée de merde, ben je crois que c'est un rêve impossible, je n'arriverais jamais à déçu par une bloggo-rencontre.

21 janvier 2011

Le Louchébem ...

...
Comme vous le savez surement ! (ah ! non, vous l'ignorez !) le Louchébem est un argot spécifique aux bouchers (non ! pas les méchants messieurs qui commettent des atrocités, ceux qui découpent la barbaque pour que vous puissiez vous aiguiser les crocs et vous repaître de chair animale).

Cette langue un peu complexe, comme le Javanais, consiste à remplacer la première lettre d'un mot par un L et de replacer la lettre enlevée à la fin du mot en lui adjoignant un suffixe tel que "ème", "ji", "oc"ou"muche".

Ainsi vous traduisez Louchébem par : Boucher !

Pas facile ! Hein ?

Mais, me direz-vous, c'est quoi cette diatribe alors que le Dr Maboule n'est pas de sortie !

Oui, je sais que vous êtes malins et que vous l'avez remarqué !

Dans vos esprits malins germe alors l'idée que l'orthographe de ce titre n'est pas correct et qu'il conviendrait de le remplacer.

On pourrait imaginer titrer ce post par "Le louche et Bem", pourquoi pas certes, mais franchement entre vous et moi ça ne veux rien dire !

Il est aussi possible de transformer le titre en "Le Loup chez Bem", mais là aussi, il est difficile d'y comprendre quelquechose, car personnellement (vous je ne sais pas), je ne connais pas de Bem, et quand bien même, comment pourrais-je avoir un truc à baragouiner sur  un évènement auquel je ne suis point convié (bon d'accord! je pourrais broder une connerie à la noix, mais souvenez-vous de la nétiquette en haut du blog !).

Là, je le vois bien bien dans vos yeux ahuris pétillants, vous vous dites qu'une fois de plus, le virus est en plein pétage de boulon ! Je vous rassure ce n'est pas le cas !

Alors, il ne reste qu'une explication, le virus nous joue la carte du roi du suspens à raconter n'importe quoi histoire de nous faire mariner !

Ce n'est pas totalement vrai, ni totalement faux !

Car contrairement à ce que vous êtes en train d'imaginer, il y a plein d'indices sur l'évènement que je vous raconterai plus tard, vu que là, j'ai décidé de jouer !

PS :
Alors, ça le fait ?
Comprenne qui pourra :)

20 janvier 2011

Des loups ououh! ououououh! ...

...
Des loups sont entrés dans Paris ...

Non, mais ça va pas la tête !

D'abord, c'est pas DES loups, mais LE loup !

Si,si, je vous assure, je l'ai vu LE loup blanc !

Mais vu l'heure et comme je suis anéanti (j'ai plus l'âge de faire des orgies tous les soirs ! moi !), ben je vais me coucher et je vous raconterai demain, si vous êtes sages !

PS :
Je l'ai fait pour te faire plaisir !
Comprenne qui pourra :)

19 janvier 2011

La bonne excuse ...

Je ne me doutais pas, lorsque j'ai organisé ce rendez-vous, de ce que j'allais découvrir !

Après les échanges de mails d'usage, il nous a fallut passer par la phase téléphone afin de finaliser les coordonnées de nos GPS pour que l'on puisse se retrouver.

Déjà, rien que là, j'aurais du me méfier !

Mais, bon naïf comme je suis, je me suis laissé envouter par cette voix fabuleuse qui pourrait faire de la radio (c'est un peu le même genre de tonalité que la voix de Jean-Pierre Marielle, si vous voyez ce que je veux dire).

Bref, lui aussi, il me balance qu'il est timide (j'ai déjà eu droit à la timidité d'Eau Sauvage la semaine dernière et mon rencard de demain soir est aussi un timide il parait, ça doit être tendance, va falloir que je m'y mette!) ! Ah ! Ah ! Je me marre !
(Faudrait que je compulse un dictionnaire, parce que "timide" je dois pas bien me souvenir de la définition exacte apparemment).

Bref, là n'est pas le propos.

Mais me direz-vous, c'est quoi ce titre à la noix !

Ben figurez-vous que la renommée du virus est telle, que lorsque l'on a rendez-vous avec lui, on est près à inventer toutes les excuses possibles et inimaginables !

Lui, par exemple, il a dit :

  • à son patron qui allait lui coller une réunion d'urgence tard ce soir "Ben, non je ne suis pas libre ! J'AI UN PLAN CUL" (pour ceux qui n'auraient pas compris le plan cul c'est moi !)
  • à sa mère qui s'inquiétait de savoir s'il n'allait pas s'ennuyer ce soir "J'ai rendez-vous avec un inconnu" (pour ceux qui n'auraient pas compris l'inconnu c'est moi !)
Non, mais je rêve !

Non, je rêve pas, j'ai juste fait un retour nostalgique dans mon enfance, dans ce petit resto où je me suis rempli la panse à m'en faire péter la sous-ventrière.

Imaginez une assiette de charcuterie pour commencer !
Mais pas de la charcuterie de tapette, de la vraie, de la bonne, de la 100 % pure qualité artisanale que rien qu'après t'as déjà plus faim.

Et puis des rognons de veau sauce moutarde, servis chaud et dans un GRAND PLAT que y'a à manger pour quinze, avec des vraies frites maison.

Au secours ! J'ai le ventre qui va exploser !

Parce que ce petit resto, tout comme lui d'ailleurs (c'est fou ce qu'on a comme points communs, notamment en matière de garçon, putain j'ai un concurrent de taille là !), j'y allais avec mes parents quand j'étais môme.

Mais je m'égare, revenons en à celui pour lequel je suis LE PLAN CUL, excuse qui a terrassé son patron au point qu'il a accepté de faire la réunion le lendemain matin !

Donc, le virus toujours au top de la technologie made in "heureusement que ma tête est attachée sinon je passerai mon temps à la chercher", s'aperçoit mais un peu tard qu'il a oublié son portable à la maison.

Par chance on a réussi à se retrouver ! Ouf ! Pour le coup j'aurais pu avoir un vrai plan foireux !

Avant toute chose il faut boire un petit apéro, vu que pour retourner en enfance, il va falloir attendre 22h00 !

Bon, moi, comme d'habitude, en garçon bien élevé que je suis, je compulse la carte et je me prend un petit cocktail.

Lui, chieur un peu difficile, se fait confectionner une mixture spéciale pas sur la carte.

Et nous voilà partit en blablatages divers et variés.

Je lui raconte ma vie, un peu, il me raconte la sienne beaucoup (à par ça c'est un timide!) mais j'adore parce qu'il a une voix exceptionnelle et que plus il me raconte sa vie, plus je me rends compte qu'en fait, y'a plus space que moi.
Nan, c'est vrai, il a vécu des trucs que même dans mes délires les plus fous, je n'aurais même pas pu imaginer et pourtant vous savez que j'ai l'imagination fertile.

Bon, je vous préviens, il ne peut pas s'en empêcher, c'est un charmeur !

Et en plus, il est d'une compagnie agréable !

Serait- une pointe de jalousie que l'on voit sortir là ! Hein, Monsieur du Virus ?

Heu ! Nan ! nan ! Hum ! Hum !
(Putain je suis mal barré si on drague le même mec !)

Bref, une fois de plus, ce dépotoir, m'aura permis de faire une belle rencontre.

D'ailleurs au prochain meeting des bloggueurs réunis, il viendra !

Voilà, c'est pas tout, mais vu l'heure, va falloir que j'aille me coucher.

Hein ?

Comment ça ?

Mais si, je vous l'ai dit, relisez donc !

Ah ! mais vous êtes sûr ?

Attendez je relis mon post.

Ah ! Oui ! C'est vrai !

Vous voyez quand je vous dis que si ma tête n'était pas accrochée ...

Bref, il est tard, donc je m'en vais me coucher !

Quoi encore ?

Oups ! J'ai encore oublié !

Allez, je vous le dis que j'ai passé une superbe soirée avec Stephan.

Merci monsieur du carnet à spirale et à très vite pour un autre moment d'exception.

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