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Besoin d'écrire mes souffrances
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31 octobre 2009

Des mots sur les maux ...

Une fois de plus, je revets la tenue de superhéros du Dr Maboule, mais cette fois, pour rebondir sur un commentaire, ce qui implique que ce post n'est nullement personnalisé, ni destiné à quiconque en particulier (quoi que ! :) ).

Je m'en vais donc disserter sur l'automédication.

Qui dit médication dit mal ou maux donc souffrance.

Soulager sa souffrance, supprimer le fardeau qu'elle représente, objectif salvateur s'il en est, mais pas toujours atteignable.

N'ayant aucune qualification à l'opposé d'un certain nombre de Docs de cette blogosphère, je ne me risquerai pas (surtout que je n'ai aucune compétence) à marcher sur leur platebande (nan, nan, ca n'a rien de sexuel ce mot) et à m'attaquer aux souffrances physiques, même si parfois elles peuvent découler de celles sur lesquelles je n'ai aucune prétention non plus, mais que mon expérience personnelle et les leçons que j'en ai tiré, pourront peut être aidé certains à se soulager, à savoir les souffrances émotionnelles.

S'il est une chose dont je suis sur, pour l'avoir vécu moi-même et pour l'avoir aussi souvent entendu, c'est que le premier pas qui mène au soulagement est l'acceptation de cette souffrance.

Cependant, même si cela parait simple dit comme cela, ca ne l'est pas du tout, car pour pouvoir accepter il faut d'abord identifier. Et pour identifier, il faut avant tout arriver à mettre des mots sur les maux.

Si mettre des mots sur des sentiments ou des émotions est à la base d'une difficulté monstrueuse, mettre des mots sur les maux qu'ils engendrent est encore pire.

Lorsque malgré tout, on essaye de le faire, parce que l'on y perçoit une possibilité de se dépétrer de ses maux, on en arrive bien souvent à faire le triste constat, que nous n'avons enrichi notre nous-même que d'un vocubalaire bien maigre et que l'on est incapable de trouver les bons mots.

Alors, il ne reste qu'une solution en parler.

Oui ! Mais a qui !

Le recrutement de l'oreille salvatrice est une étape importante et doit reposer sur un descriptif de poste somme toute assez simple, mais les candidats compétents sont rarement nombreux dans notre entourage propre, mais il y a bien souvent nombre de candidats compétents pas si loin que ça, il suffit juste d'oser. Un inconnu, pas trop inconnu non plus quand même aura bien souvent une plus grande objectivité.

Le candidat ou la candidate, doit avant tout avoir un minimum d'expérience de la vie, ou autrement dit avoir un vécu (expression politiquement correcte pour vous faire comprendre qu'une couche culotte, un ado ou un jeune déluré aura du mal à vous aider et qu'il vaut mieux s'adresser à quelqu'un qui est deja passé par là ! - donc un vieux ! lol - mais pas trop quand même, il faut qu'il soit encore en pleine possession de ses moyens).

Cette oreille doit pouvoir écouter sans jamais juger et être capable de vous restituer ce que vous allez lui confier avec des mots différents des votres, ce qui vous permettra d'ajuster votre discours, puisque justement il ne peut pas tout comprendre du premier coup, sinon c'est que vous aurez deja trouver les bons mots et que par conséquent il n'a que peu d'utilité à part de pouvoir vous permettre de vous exprimer à haute voix, ce qui a son importance dans l'exercice, mais nous y reviendrons.

Vous l'aurez bien évidement compris, l'oreille ne doit pas appartenir à un de vos clones (je parle ici d'appartenance à un groupe social aux pensées ou habitudes spécifiques) puisqu'il doit justement disposer d'un angle de vue et d'un vocabulaire différent du votre.

Une fois cette perle rare identifiée, vous avez dejà bien avancé sur le chemin de l'acceptation.

Mais pourquoi donc cela ne suffit-il pas ?

Vous avez maintenant les bons mots sur vos maux, c'est donc plus facile à accepter.

Oui ! Mais ! (encore lui !)

Pour accepter les mots de vos maux, il vous faut les entendre et surtout les écouter (subtile différence).

L'oreille que vous aurez recruté vous permettra de les entendre, mais la où est la clef qui même à l'acceptation, c'est que vous devez impérativement répéter les bons mots à votre oreille avec vos mots, car c'est le seul moyen de les écouter (en communication on appelle cela la reformulation).

Une fois que vous vous serez écouté mettre des mots sur vos maux, l'acceptation est presque terminée, puisque quand même il va falloir aussi diggérer ces mots.

Mais après une bonne digestion, l'acceptation vous sentirez arriver et le soulagement de vos maux commencera.

Vous en serez reconnaissant à l'oreille salvatrice, mais malheureusement il y a peu de chance que vous puissez la remercier alors gardez votre dette en tête et soyez à votre tour quand l'opportunité se présentera l'oreille salvatrice d'un autre et d'un autre encore, ce qui vous permettra de rembourser votre dette, mais aussi de constater quel bonheur cela apporte de pouvoir aider quelqu'un à sortir de ses souffrances.

Et pour le faire aussi souvent qu'il m'est possible de le faire, je peux vous dire que cela permet de belles expériences humaines et je ne parle pas de sexe.

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Commentaires
M
Précision importante que je te remercie d'avoir apportée.<br /> Comme quoi, même lorsque l'on réfléchi seul aux mots adaptés, il y a souvent des aspects que l'on oubli tellement c'est une évidence.<br /> Je compte sur toi pour, à l'avenir, continuer à repasser derrière moi et me corriger (mais pas avec ton fouet rose ! lol).
S
Jolis mots une nouvelle fois ,-).<br /> Cependant, pour le choix de l'oreille salvatrice, je ne prendrai pas l'âge civil mais plutôt la maturité. Ben oui parce que sinon je risque d'être exclue (quoique, pour ce qui est de la maturité je risque aussi d'être exclue lol).
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