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Besoin d'écrire mes souffrances
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31 octobre 2009

Quand le moment fut venu ...

J'avais rouler toute la journée, les kilomètres d'autoroutes défilaient sous mes roues et mes pensées allaient vers lui, lui que j'allais rejoindre et bien que l'envie d'être auprès de lui soit forte, je roulais prudemment et m'arrêtais régulièrement, car il me fallait arriver entier pour vivre ce que nous avions à vivre.

A chaque arrêt je lui téléphonais, sachant qu'il m'attendait et pouvait ainsi l'informer de l'avancement de mon parcours.

Nos coeurs battaient à l'unisson et plus le compteur kilomètrique montait plus les battements se faisaient rapides.

J'arrivais enfin à destination, trouvais l'hotel où je devais séjourner et une fois le frein à main enclenché, je l'appelais une dernière fois pour lui dire que j'étais arrivé. Je savais dès lors qu'il ne tarderait pas à arriver.

Je pris possession de ma chambre qui par chance me donnait une vision lointaine mais pas trop mauvaise de l'entrée du bâtiment.

Je faisais les 100 pas dans la chambre, mais regardais sans cesse par la fenêtre.

Soudain, il apparut. Sa longue crinière blonde volant aux vents, marchant d'un pas décidé vers cette chambre où je me trouvais et qui devait être le témoin de l'expression de notre amour.

Les secondes s'écoulèrent alors avec une lenteur qu'il ne m'avait jamais été donné de constater.

Puis mon coeur fit un bond, lorsque j'entendit des pas dans le couloir. Pas que je guettais, depuis qu'il était sorti du champ de vision que me permettait la fenêtre, l'oreille collé à la porte de ma chambre.

Les pas se rapprochaient, leur son s'emplifiaient, puis s'interrompirent.

Mon coeur battait si fort que je pensais qu'il allait sortir de ma poitrine et le toc toc tant attendu retentit enfin.

J'ouvrais la porte doucement, comme pour faire durer ces émotions qui me parcouraient.

Soudain nos regards se trouvèrent face à face.

Il extirpa du plus profond de son être un soupir de soulagement. Pour la première fois, il me voyait et j'étais celui qu'il attendait, j'étais comme il m'avait imaginé et dans son regard je me suis senti l'homme le plus beau de l'univers.

Lui était encore plus beau que je ne l'avais perçu. Mon coeur était sur le point d'exploser.

Nous nous regardions dans les yeux, comme deux enfants n'osant pas s'approcher l'un de l'autre.

Comme par la magie d'une symbiose, nous avons chacun fait un pas en avant en même temps.

Et en une fraction de seconde, nous nous encagions dans les bras l'un de l'autre et nos lèvres se rencontraient pour la première fois. Nos langues ne voulant pas rester sur le côté de ce fabuleux moment, commencèrent un ballet qui nous emplissait du bonheur pur et simple de notre premier baiser fougueux.

Doucement et tels deux danseurs, nous entrions dans la chambre et par un mouvement d'un de mes pieds lancé sans même m'en rendre compte, la porte se referma et claqua doucement.

Ce bruit déclencha en nous la passion qui nous unissait, et notre premier baiser non encore terminé je lui plaquais le dos à la cloison et venait coller mon corps contre le sien.

Les respirations étaient halletantes, les yeux fermés, les sensations fortes.

Nos mains n'avaient de cesse d'entrer en contact avec le corps de l'autre.

Sans véritablement nous en rendre compte, nos vêtements étaient soulevés, tiraillés et nous avancions dans la pièce.

Lorsque nous arrivames au pied du lit, nos corps étaient pleinement dévoilés et nous ne les avions pas encore regardés, car nos lèvres ne s'étaient pas décollées.

Notre premier baiser prit fin. Le temps était venu de dévoiler à nos yeux embués de bonheur ces corps qui se réclamaient depuis qu'un éclair nous avait frappé en pleine poitrine du sceau de l'amour.

La position horizontale fut rapidement prise et les valses de nos doigts découvrant le corps de l'autre avaient commencé.

Le bout de ses doigts creusaient sur ma peau des sillons de sensations qui me traversaient de part en part et me provoquaient des frissons de plaisirs d'une intensité que je n'avais connu.

Lorsque mes doigts glissaient sur son torse lisse, je sentais cette douceur qui remontait le long de mon bras pour m'abreuver de nouveau de ces frissons si agréables.

Nos corps se mouvaient avec grâce comme si une avions répété une chorégraphies mille et mille fois, et pourtant c'était la première fois.

Nos corps s'entremélaient, comme des serpents agiles. Nos sens aux aguets percevaient tout ce qui étaient à leur portée. nos cerveaux explosaient de tant d'informations. Le plaisir était là. Il commencait. Il n'en était qu'à son début. Mais déjà il atteignait les premiers sommets de la cordillière dont nous avions entamé l'ascension.

Nous allions bientôt faire l'Amour pour la première fois.

Nous nous enfonçions dans un cocon de tendresse et de douceur. Le premier baiser avait été suivi d'un deuxième, d'un troisième et d'autres encore attendaient de nous unir, de scellé cet amour que nous partagions.

Un monde nouveau et merveilleux, dans lequel nous allions voir s'épanouir ce sentiment merveilleux qui nous reliait l'un à l'autre, venait de nous être offert dans le plus bel écrin qu'il existait au monde.

La terre continuait de tourner, le soleil et la lune continuait leur course l'un après l'autre, tout nous était égal, plus rien ne pouvait nous arriver, nous étions au pays des merveilles, du fabuleux, de l'extase.

Le temps s'était arrété, nous étions seuls dans notre monde parrallèle.

Notre première nuit d'amour prenait son envol.

Et dans notre galaxie, le temps fut tant ralenti, qu'au travers des étoiles qui illuminaient le voile célèste suspendu comme un baldaquin tendu au dessus de nos têtes, nous avons pu apercevoir le soleil se lever 7 fois sur la terre d'où nous étions originaire.

Nos bouches, nos langues avaient elles aussi entreprit de défricher ces terres vierges qu'étaient nos corps l'un pour l'autre.

Nos sexes dressés ne furent pas en reste.

Nos corps dans leurs jeux d'accrobates n'avaient de cesse de tester et de découvrir de nouvelles sensations.

La tendresse sensuelle que nous partagions, nous amenait de temps à temps à partager un moment aquatique sous la douche, à nous endormir dans les bras l'un de l'autre, à nous rassasier de quelques douceurs extirper au pas de course au distributeur situé dans le couloir.

Alors que la lune venait de se lever pour la septième fois, son désir de me sentir en lui n'avait toujours pas pu être assouvi.

J'avais oeuvré encore et encore, pour obtenir que le gardien des lieux me laisse entrer, mais son corps n'était visiblement pas prêt à cette première fois là. Je ne voulais pas précipiter les choses. L'instant était trop beau, trop fort.

La nuit était déjà avancée, lorsqu'il me demanda de réessayer encore.

Je devais revenir sur Paris le lendemain et il nous fallait attendre 3 semaines avant que je ne puisse à nouveau traverser la France pour venir le rejoindre.

Nous repartions alors dans une danse de séduction pour amadouer celui, qui ne lui avait toujours pas permit de découvrir se plaisir qu'il attendait.

Ce fût cette nuit là, la dernière que nous passions ensemble pour cette première fois, qu'il décida enfin de m'accepter en lui.

Le gémissement de plaisir qu'il lança quand je profitais de ce passage ouvert, le regard d'amour aussi pur qu'un diamant brut que je perçu dans ses yeux bleus, tout est resté intact dans ma mémoire et jamais ne s'effacera.

Nous avions fait l'Amour pour la première fois.


Mes scrupules ne m'ayant pas lachés, je vous livre aujourd'hui ce qui a ce jour reste ma plus belle première fois, la première fois où j'ai véritablement fait l'Amour avec un garçon, la première fois où j'ai fait l'Amour avec W.

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