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Besoin d'écrire mes souffrances
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4 novembre 2009

Le jean introuvable ...

Me voilà dans l'obligation d'harpenter un centre commercial à la recherche d'un jean pour emballer mon popotin.

Après avoir serpenté dans les couloirs, je repère un magasin où je pourrais peut-être trouver mon bonheur et je rentre.

Putain, pour s'y retrouver la-dedans !

Bref, je fouille et je farfouille, quand une vendeuse, à l'amabilité telle qu'une porte de prison m'eut parut bien plus sympathique, vient tenter de me porter secours, j'ai du lui répondre sur à peu près le même ton qu'elle que j'y arriverai bien tout seul, ce qui a eu pour conséquence son départ immédiat précédé d'un gros soupir de soulagement.

Pour être honnête, si le petit vendeur au joli petit cul savament mis en valeur par son jean plus que moulant m'avait posé la même question, ma réponse eut été tout à fait différente.

Me voici donc de nouveau à la recherche de ce bout de tissu nécessaire à me permettre de garder une apparence humaine.

Je finis par en dégoter un ou deux qui pourraient bien faire l'affaire.

Nouvelle mission, trouver une cabine d'essayage.

Mon regard se promène donc sur l'horizon de l'immense boutique, apercevant un peu partout des étagères et autres penderies, regorgeant de fringues diverses et variées.

Puis, forcément puisque mon radar optique avait pour mission de faire le tour complet de la zone, mon regard tomba sur le petit vendeur au joli petit cul et la vendeuse au ton de voix si doux, qui discutait derrière leur comptoir.

Maintenant que vous me connaissez mieux que moi-même vous aurez compris que mon esprit d'analyse si futé et malin, avait perçu dans la scène qui se déroulait sous mes yeux que le petit cul était le chef et que la voix charmante qui faisait "non" de la tête en cherchant à se faire un torticoli, lui expliquait qu'elle ne voulait absolument pas s'occuper de l'odieux connard qui avait un furieux besoin de larguer quelques euros dans leur tiroir caisse.

Le petit cul, se dirigea donc vers moi pour venir à mon secours.

A cette époque Mademoiselle marchait encore normalement et quand il me fit don de quelques chaleureux mots d'accueil de sa douce voix mélodieuse (si si vraiment !) et que par conséquent il me fixa du regard et que je découvrais alors des yeux et un regard qui me firent fondre, cela devait se remarquer un petit peu.

Il me précéda sur la route des cabines que je n'avais toujours pas repéré et referma le rideau derrière moi en m'adressant un sourire qui aurait pu me valoir dans d'autre circonstances un orgasme inattendu.

Je commencai donc à entreprendre le démarrage des grands travaux qui consistaient à enfiler (pfff ! bande de pervers, vous ne penser qu'à ca !) le premier jean.

La cabine ne comportant pas de miroir, me permettant d'admirer l'immondice que je suis dans un jean flambant neuf, je du donc exposer à l'extérieur de la cabine mon popotin nouvellement couvert pour vérifier si ce jean avait la capacité de me faire ressembler à quelque chose approchant de l'humain.

Je tombais donc nez à nez avec le petit cul lorsque j'ouvrais le rideau.

Avec son sourire toujours aussi fondant, il me lanca avec toujours autant de douceur (si il continue, je vais être obligé d'acheter le jean, vu que je vais l'immaculé de l'intérieur !) : "Alors ?".

Ben, si tu as une envie torride je dis oui, mais si c'est à propos du jean laisse moi le temps d'arriver à oser affronter le miroir.

Un, deux, trois, quand faut y aller, faut y aller, je prends tout mon courage et affronte mon reflet.

Bon, je ne suis toujours pas un playboy, mais une chose est sure, le pantalon repéré par mes soins et enfilé à grand peine, à l'avantage de ne pas amplifier l'horreur de cette vision.

"Il vous va bien !" me dit-il.

Putain arrêtes, avec ta voix qui me fait autant d'effet, ca va être une cata, je vais avoir l'air malin !

"Mouai"

"Si, si, je vous assure ! Regardez !"

Et là, je sens sa main glisser sur mon postérieur avec une douceur (maman au secours je vais craquer, le chopper, et lui rouler une pelle) pour relever mon t-shirt pendouillant et m'obligeant à pivoter légèrement pour admirer dans le miroir, mon merveilleux popotin joliment recouvert par ce tissu bleu.

Le tout avec un sourire que j'hésitais à qualifier d'appel au petit coup vite fait (heu ! je vous le répète, moi pas playboy, donc moi pas croire que lui envie folle de mon corps de rêve !).

Et hop rebelotte, une nouvelle caresse à me faire atteindre la petite mort pour que je regarde l'autre demi-lune constituant mon merveilleux popotin, sexy à souhait (Oui Stephan, même à l'époque il était déjà couvert de poils).

Bon, ben je vais le pendre alors ! (Le jean pas le petit cul ! quoi que, c'est pas l'envie qui manque de le prendre aussi !).

"Vous voulez que je vous marque le bas ?" (je préferait que tu me fasse autre chose ...)

"Oui, merci !"

Je rerentre dans la cabine pour enfiler mes grolles.

Et là ! Ses mains se sont mise à aider mon jean futur nouvelle acquisition à se mettre bien en place pour qu'il puisse se mettre à genoux et enfoncer les épingles dans le tissu pour qu'on puisse ajuster la longueur des jambes à mes courtes pattes.

Je vous épargnerais le passage de ses doigts entre mon abdoment et la ceinture du pantalon pour vérifier qu'il était bien en place, et qui en profitèrent pour effleurer Mademoiselle déjà toute émoustillée.

La honte ! Lui à genoux devant moi, moi la bosse bien visible et la tronche couleur pivoine.

Il finit et je rentre dans la cabine encore honteux de cette situation.

Je remet mes vielles frusques et me dirige vers la caisse pour payer.

Alors que je m'en approchais il lance à Mlle Sourire, je vais faire un tour je reviens et se retourne vers moi, pour enfoncer la banderille destinée à m'achever "A bientôt, Monsieur !" et sort de la boutique, tournant à droite dans le couloir du centre commercial.

Je paye et muni de mon sac contenant ma nouvelle acquisition à la main, je sors et prend à droite vu que j'arrivais de la gauche, prêt à finir le tour du centre, les joues encore en feu.

Je fais quelques pas, et je le vois, se tenant dans une position suggestive contre la tranche d'une porte donnant accès à des zones interdites au public, un grand sourire aux lèvres et ses yeux plongés dans les miens.

Immédiatement, je me retourne pour voir qui se trouvait derrière moi !

Et là ! Surprise personne !

Je le regarde donc, échange de regard et de sourire et de la tête il me fait comprendre de le suivre.

J'hésite, je me dis que c'est un rêve, que je vais me réveiller, ou que c'est un pote qui me fait passer dans surprise surprise.

Et puis je finis par me lancer à suivre ces traces.

Un couloir sombre, une porte qu'il déverouille, pour entrer dans une espèce d'entrepôt sombre dont il allume la lumière (maman au secours, je vais me faire dépouiller, égorger par sa bande de coupe jarrets qui attendent dans le noir ! Mais qu'est-ce que je fou ici !).

La porte claque derrière nous, je sursaute en me retournant, et là le petit cul me saute dessus et me roule une galoche de folie.

C'est pas souvent que j'ai du bol, je ne reste pas inactif.

Quand je suis sorti de là, j'avais la tronche ébourriffée, les bourses vides et un sourire aux lèvres qui en disait long.


Alors à votre avis, INFO ou INTOX ?

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Commentaires
P
Ben moi çà m'arrive tous les jours pour l'achat d'un jean's, de carottes chez le primeur etc... <br /> <br /> Non Non j'déconne!!! <br /> <br /> Mais moi je pense que çà doit être tout a fait possble quand on voit ce qu'on peut faire quand on est en grande forme!!!
M
Enchanté de ta visite.<br /> <br /> Pour les retouches c'est dans un autre magasin et la y c'est rien passé (faut dire vu l'engin au comptoir, j'aurai pas répondu à l'appel).
M
Cool, en plus d'être doué et talentueux, j'ai même plusieurs styles d'écriture, je suis vraiment trop fort.<br /> <br /> MAIS PUTAIN COMMENT CA SE FAIT ALORS QUE J'AI PAS DE CHERI ???
T
j'adore, ben dis donc je vais essayer plus souvent le coup des retouches moi
S
Je me trompe peut-être mais je dirai intox. Je trouve ta façon d'écrire cet article différente de celle des autres, comme ci tu faisais plutôt appel à ton imagination pour cette histoire-là. Je ne saurai pas l'expliquer, c'est un ressenti que j'ai.<br /> <br /> Si c'est du vécu, c'est que j'ai dû mal ressentir le truc, pourtant mon esprit est bien à sa place lol.
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