Le navet ...
Même si les sites de rencontres réservent bien souvent des déceptions sur les individus qui se cachent derrière des pseudos aussi désolants que ineptes, il arrive parfois que de bonnes surprises vous attendent aux détours de conversations qui s'avèrent fort sympathiques et intéressantes et vous font découvrir des garçons avec qui vous allez parfois développer certaines relations.
C'est ainsi que je fis la connaissance, d'un garçon fort charmant (je lui aurais bien dis oui, mais lui m'avait clairement fait comprendre que, ben nan, même pas en rêve). Pas grave, il a une personnalité avec qui je m'entends bien, je préfére avoir des amis attirants avec qui je ne couche pas, que pas d'amis et coucher avec tout ce qui à une bite.
Après de longues discussions MSN, des heures et des heures de rigolades, nous décidons de franchir le pas de la réalité pour sortir du virtuel et organisons une sortie cinoche.
Jusque là, tout va bien ! Après aussi ! lol
Donc nous nous retrouvons, la bise (sur la joue) et nous retrouvons par la même occasion la sympatique bonne humeur qui nous a accompagné dans notre relation virtuelle. Conclusion, la réalité n'aura pas eu raison de nous, et nous avons l'impression de nous connaitre depuis des années tellement on s'est raconté de truc et qu'on a rigolé (on aurait pu croire qu'on avait déjà eu des tonnes de souvenirs communs, tellement on était potes depuis longtemps).
Et v'la donc le duo infernal, qui déambule sur le trottoir en direction du cinoche.
Pas de bol, le film qu'on avait envie de voir affiche "complet" !
Intense moment de réflexion en binôme.
Qu'est-ce qu'on fait ? On attend la prochaine séance ?
Pas possible, ca va faire trop tard !
Bon, alors on choisi un autre film.
Vu le choix disponible (oui, y'a des fois, le choix est pas forcément intéressant), une fois enlevé ceux que l'un ou l'autre avions déjà vu, il ne nous restait que peu de possibilité. D'autant que plusieurs films avaient déjà commencé.
Nous tirons au sort et finissons par choisir un film dont ni l'un ni l'autre n'avions entendu parlé.
Nous entrons dans la salle.
Belle salle en pente pour que tout le monde puisse bien voir l'écran, et un choix incroyable pour nous installer puisque nous étions si nombreux dans la salle qu'à part lui et moi, il n'y avait pas ame qui vive.
Echange de politesses à la con, vas-y choisi où on s'installe ! non toi vas-y ! non toi c'est moi qui ai proposé en premier ...
Bref, il finit par sélectionner pour nous les deux places au milieu de la dernière rangée, juste sous le hublot derrière lequel il y a le projecteur.
Et pia pia pia, ca discute, ca rigole, la salle s'éteint, les pubs, la salle se rallume, puis s'éteint encore et démarrage du générique.
Rien qu'après quelques seconde de générique, j'ai comme une vague impression que je vais assister à la projection du plus beau navet du siècle.
Je jète un coup d'oeil sur mon voisin, qui semblait concentré sur ce qu'il avait devant les yeux.
Au moins, lui, ca a l'air de l'intéressé !
Quelques minutes passent, j'essayes tant bien que mal de m'intéresser au truc, quand je sens une main me caresser la cuisse.
J'essayes de faire le point et vu que personne d'autre n'était entré dans la salle, j'en conclu qu'il n'y avait qu'une seule autre paire de mains à part les miennes, et que l'une d'elles me procurait des sensations hypers agréables.
Après un bon moment d'hésitation, je finis par oser tourner légèrement la tête et je constate que c'est bien la main de mon voisin qui éguise mes sens, et que visiblement, CA FAIT UN MOMENT QU'IL ATTEND QUE JE TOURNE LA TETE.
Nous nous retrouvons donc face à face, lui arborant un sourire irresistible, sa main toujours en train de me caresser la cuisse avec visiblement une destination plus coquine et moi avec ma tronche de cake, ne sachant comment réagir (ben, j'ai un peu tendance à écouter et pas seulement entendre ce que les gens me disent et quand on me dit même pas en rêve, je retiens l'info).
Qu'à cela ne tienne, il a du percevoir que j'étais aussi infoutu de réagir qu'une poule qui a trouvé un couteau, alors il s'avance et pose ses lèvres sur les miennes.
Toujours aussi abruti le Maxivirus a un léger mouvement de recul, que lui rattrape immédiatement en se penchant un peu plus.
Ce qui m'a réveillé, c'est de sentir sa langue forcer mes lèvres à s'ouvrir car elle avait décidé de me faire une révision bucale et de visiter ma cavité.
Nous voilà donc parti dans un long baiser fougueux, ma foi fort agréable (mais qui n'apprécie pas ce genre de baiser ?).
Ses mains avaient une tendance baladeuse qui me procurait des frissons (et j'adore ca !).
Il entreprit une manoeuvre qui me scotcha à mon siège lorsque je sentis l'humidité et la chaleur de sa bouche qui s'abattait sur mon sexe dressé qu'il avait sorti de mon pantalon.
Dans cette situation, les sensations sont si agréables que je suis incapable de garder les yeux ouverts, préférant concentrer mon cerveau sur l'interprétation des signaux envoyés par le bas de mon corps pour en profiter pleinement, mais là, je ne pouvais m'empêcher de regarder sans cesse la porte d'entrée de la salle, n'ayant qu'une peur bleue : voir entrer quelqu'un.
Mais lui, se régalait (moi aussi, malgré l'appréhension d'être surpris).
En fait, la trouille d'être surpris exacerbe l'excitation et rend le moment encore plus fort.
Régulièrement, il revelait la tête pour me rouler une galoche (et en profiter pour se refaire un peu de salive - nan, c'est vrai, il fait tellement chaud dans les salles de ciné que tu finis par avoir le gosier aussi sec que du bois mort).
En plus, il est doué ! Putain ce que c'est bon (nan y'a pas à dire j'adore ca - avis aux amateurs !).
Quelle ne fut pas ma surprise, lorsqu'il se leva, baissa son pantalon et présenta sous mes yeux et ma bouche salivant un magnifique sexe que je m'empressait de gouter (j'ai pas du faire de miracle, si tant est qu'en j'en eusse fait un jour, mais là avec plus personne pour surveiller la porte, j'en menais pas large).
Puis il décida de s'asseoir sur mes genoux, prenant grand soin de s'empaler sur mon étendard flottant aux vents pendant sa descente vers mes cuisses.
Il ne lui fallut que quelques millièmes de seconde pour se remettre sur son siège, lorsque la porte fit un bruit en s'ouvrant laissant entrer dans la salle une pauvre nana toute seule qui aurait pu avoir une attaque cardiaque si elle avait ouvert la porte avec plus de vigueur.
Heureusement, on ne pouvait voir mon visage qui devait être aussi rouge qu'un camion de pompier et c'est avec toutes les peines du monde que je me suis rhabillé en faisant le moins de bruit possible (lui aussi d'ailleurs !).
On est toujours amis, on se revoit de temps en temps, on a jamais recommencé, et on en a jamais reparlé, un moment d'égarement sans doute lié à la vision d'un navet.
Alors d'après vous INFO ou INTOX ?
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)