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Besoin d'écrire mes souffrances
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17 juin 2010

De la variablilité des éléments ...

Humeur yoyo, un jour ça va, le lendemain moins, voir pire !

On ne s'y fait pas mais on s'y habitue (c'est comme pour la douleur physique).

Le plus dur lorsque l'on se retrouve isolé, différent, au rebut de la normalité, c'est que chaque jour qui passe on s'y enfonce un peu plus.

Chaque jour signe un peu plus l'enfoncement dans la lise.
Chaque jour marque un peu plus l'écart qui se creuse par rapport aux autres, à ceux qu'on dit "normaux".

Et la principale victime de cette effet inévitable, c'est la confiance en soi.

De temps en temps, un oasis apparait, plus ou moins réel, alors on y croit, on essaye de s'y accrocher, mais comme tout bon oasis, il disparait aussi subitement qu'il est apparu.

On a tout de même réenclenché la machine à espérer, mais quand l'illusion s'est effacée complètement, la chute est plus dure encore, et de nouveau on se sent s'enfoncer dans les sables mouvants de son quotidien.

On essaye de faire un bilan de soi, de sa vie, de ses compétences, de ses capacités, et si on a la chance de se trouver le potentiel de rebondir seul, il ne reste plus qu'à trouver la force de se lancer.

Moi, j'ai beau chercher, je ne trouve rien.

Non pas que je sois un incapable, au contraire, j'ai des compétences à revendre, mais mon problème, c'est que je n'ai aucun potentiel pour rebondir seul.

Pas la peine de vous emballer et de me tomber dessus, je ne parle pas d'histoire de cœur, d'amour ou même de cul, je parle de rebondir "professionnellement" pour retrouver mon indépendance financière et pouvoir enfin démarrer ma nouvelle vie.

Il me parait évident maintenant que malgré la qualité de mon CV (et n'allez pas croire que je sois prétentieux, je sais que je suis bon dans mon domaine, notamment par le retour des autres !), l'espoir de réintégrer un poste dans le système "normal" est quasi nul.

J'avais déjà un parcours atypique, maintenant que tout est bouché, fermé, que la tendance est à la baisse de tout et que "la crise" permet d'appuyer encore plus l'inhumanité des méthodes de gestion des ressources humaines dans les entreprises, je suis carrément un outsider de premier ordre.

Hormis, me lancer à mon compte, je ne vois pas trop comment m'en sortir.

Mais (et oui, il est toujours là celui-là !!!), tout étant fait en France pour encourager décourager l'entrepreneuriat, il n'est déjà pas aisé de monter une affaire quelle qu'elle soit, alors quand en plus, on a qu'une partie des compétences nécessaires le défi relève de l'exploit ou plutôt du suicide.

Il ne me reste donc plus que pour seul choix de m'associer avec quelqu'un qui aurait les compétences qui me manque.

Ca semble simple comme ça, mais en réalité ça ne l'est pas.

La magie, l'illusion que la France véhicule auprès de ceux qui ont une compétence "technique", fait qu'ils ont l'impression que se lancer seul est "facile", alors personne n'a besoin de s'associer avec quelqu'un qui a des compétences "généralistes" (c'est pour cela que la France pullule de micro entreprise qui s'ouvrent, se cassent la gueule, etc...).

Je vous donne un exemple, ca sera plus facile à comprendre.

J'ai identifié une opportunité, un petit resto dans une bourgade du sud de la France, dont le potentiel est extraordinaire.

Le financement pour racheter, d'une simplicité hallucinante.

Tu vois t'as trouvé comment t'en sortir !

Ben, pas vraiment, parce que même si j'ai les compétences pour gérer l'affaire, même si j'ai les compétences pour attirer le consommateur, même si j'ai les capacités créatrices pour développer le concept et en faire un lieu différent et attirant,, donc rentable et prospère, ben, je n'ai pas les compétences pour tenir les fourneaux.

Assurer le dépannage exceptionnellement, je pourrais, mais mes compétences s'arrêtent là !

Il me faut donc trouver un vrai cuisinier, qui a envie de s'investir dans une véritable aventure.

Mais comment être sur que je ne vais pas me retrouver seul après quelques mois (l'affaire est viable et le potentiel de rentabilité haut, mais il va falloir bosser dur) ?

Mes compétences peuvent s'appliquer à plusieurs types d'activité, mais à chaque fois je rencontrerais le même problème.

Bref, je devrai dépendre d'un ou d'une autre, et là, il faut, pour que ça marche, que la confiance soit la clé de voute du partenariat.

Tout ça pour dire, que je ne suis pas encore sorti de l'auberge ...

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Commentaires
N
Se lancer,c'est bien, prendre des risques c'est bien aussi, mais alors je n'ai jamais compris (bon là je n'ai pas tous les éléments sous les yeux et c'est certainement pour cette raison que je "tempère"...) pourquoi on "reprenait" des affaires.... pourquoi ne pas se lancer, même en "petit", ça coute quand même moins cher?????
M
Ce que j'ai à gagner tout et à perdre tout aussi.<br /> <br /> L'opportunité vient du fait que l'achat inclue le bâtiment (qui permet de conserver une salle et de faire un logement à l'étage - pas de fonds de commerce à acheter puisque le resto est fermé depuis 3 ans), donc si je ne peux pas rembourser je gagne le droit de me trouver un pont pour dormir dessous.<br /> <br /> Et pour faire rentrer du fric, il faut faire venir le client (ca je sais faire), mais aussi lui fournir pitance (je peux me débrouilloter, mais je ne peux pas tout faire, ni faire assez bien pour rendre l'affaire rentable).<br /> <br /> L'investissement de départ n'est pas si élevé pour le bien acheté, mais ne s'auto-financera pas par de l'à peu près.<br /> <br /> Il y a un potentiel, c'est sur (c'est dans mes compétences de l'identifier) mais il me manque une compétence pour la rendre rentable (ça aussi c'est dans mes compétences de l'identifier).<br /> <br /> Quelle que soit le choix que je fasse pour rebondir, je n'ai pas le droit à l'erreur.<br /> <br /> Crois bien que si j'avais eu toutes les cartes en main, je me serai lancé, je sais ce que je suis capable de faire, mais j'ai aussi la capacité de connaitre mes limites (c'est d'ailleurs ce qui m'a toujours permis d'être crédible professionnellement).<br /> <br /> Le boulot ne me fait pas peur et ne m'a jamais fait peur, prendre des risques non plus (c'était d'ailleurs mon boulot de prendre des risques) mais toujours calculés.
R
pourquoi le fric rentrerai pas?<br /> de toute façon si l'affaire est viable, la banque fera une etude rassure toi....si t'as aucune chance ils ne preteront pas de fric.<br /> si tu payes pas ? ils vendront le fond de commerce.<br /> la question au fond c'est combien de temps peut on attendre que les choses bougent avant qu'on se soit obligé de les prendre en main ?<br /> je te lis depuis longtemps max.....Certains sujets sont recurrents.......<br /> je me repete.....dans tous choix l'essentiel est de savoir ce que tu as à perdre.<br /> et de mettre dans la balance ce que tu as à gagner.<br /> biz'
M
Le virus n'a pas les miquettes.<br /> <br /> L'occase a tout de même un coût plus de 200 000 €.<br /> <br /> Alors foncer, d'accord, mais je fais comment pour rembourser avec ma patte folle et pas de fric qui rentre ?<br /> <br /> Mes compétences me permettent justement de calculer comment réussir, et sans un pilier sur cette affaire, je n'ai aucune chance.
R
pourquoi vouloir sortir de l'auberge ?<br /> entre y....<br /> installe toi ...<br /> crée......experimente.<br /> sans prise de risque aucunes chances d'y arriver.<br /> seul ou pas.<br /> t as pas les competences pour faire de la gastronomie?<br /> ouvre une auberge et fais de la bouffe familliale.<br /> t'as besoin d'aide?<br /> y a des millions de chomeurs qui sont peut etre doué en cuisine......<br /> putain max fonce....<br /> qu'às tu à perdre?<br /> arrete de penser ta vie....<br /> VIS LA.<br /> comme d'hab c direct...mais c est ce que je pense.<br /> <br /> nb: se "defiler" devant une occas pareille sans avoir rien à perdre......ça ressemble pour moi à de la fuite.<br /> une raison d epas bouger pour ne pas rater.
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