On a que ce que l'on mérite ...
... on est responsable de ce qui nous arrive.
Dictons répandus de par notre belle contrée, mais qui s'avère en fait assez juste.
Il y a aussi quelqu'un qui a dit "les conseilleurs ne sont pas les payeurs", ce qui est aussi vrai.
Pourquoi, je me sens obligé de mettre en avant ces quelques maximes sorties d'outre tombe, simplement parce qu'elles sont de circonstances ...
Si j'avais suivi les conseils soit-disant éclairés de certains, je ne serai pas dans cette merde.
Si j'avais demandé le divorce en me battant comme un loup pour récupérer ma part de la maison, je serai surement installé et pas trop mal loti, mais j'aurais été à l'encontre de moi-même et je les aurais foutus dans la merde, ce qui ne rebute pas certains, mais moi je ne pourrais pas vivre avec cela sur la conscience et surtout et avant tout je ne veux pas perdre le peu de liens que j'ai avec mon fils, et entrer dans une bagarre pour quelques biens matériels sans intérêt avec sa mère serait le bon moyen de m'assurer qu'il ait toutes les raisons de me haïr.
De plus, cette maison, qui soit-dit en passant, sera un jour l'héritage de mon fils, est d'ores et déjà SA maison, celle où il vit depuis 14 ans, et je ne conçois pas, puisqu'en fait c'est moi qui ai décidé de changé de vie, de l'en priver et de l'obliger à devoir refaire son environnement dans un petit appartement.
Si j'ai décidé d'accepter de rester et de subir ces attaques sans broncher ou presque, c'est parce que je ne voulais pas couper les liens avec mon fils.
Alors, oui, j'ai accepté de me retrouver dans une situation merdique, parce que je n'ai pensé qu'à mon fils (même si certains peuvent penser que c'est un choix confortable que j'ai fait, histoire d'être entretenu - qu'ils essayent et on en reparle ensuite).
Mais il s'avère que cette situation lui est en fait insupportable.
Je me dois donc de changer de situation merdique.
Si mes revenus personnels étaient égaux à zéro, c'est parce que le divorce n'avait pas été prononcé officiellement, ce qui permettait de baisser le montant des impôts (certes ce n'est pas reluisant comme choix, mais c'est ainsi) et parce que cela permettait également que mes dépenses de santé soient couvertes par la mutuelle (familiale), que ma voiture soir assurée, ....
Tout cela va changer, puisqu'une fois, tout mis à plat, je voudrais que l'on divorce par consentement mutuel (c'est la formule la plus rapide et la moins chère).
Je ne veux aucune part de la maison, juste quelques meubles qui ont accompagnés mon enfance et mes souvenirs personnels, ainsi que quelques miettes des économies qui restent en stock.
Je ne sais pas où atterrirai, mais je pourrais surement prétendre à quelques RMI ou RSA ou autre aide au logement me permettant de vivre peu ou proue à la limite du seuil de pauvreté, mais peut être oserais-je dire quelque peu dignement.
Alors, j'utilise presque tout mon temps à mettre à plat le patrimoine, à mettre en ordre les papiers afin de laisser une situation claire et facile à gérer (je compte bien les former à cette gestion dont ils n'ont aucune notion), je vais tout préparer pour que les contrats de base (élec, gaz, eau, téléphone, ...) soient transférés de Mr et Mme à Mme seule, etc ...
Et lorsque je serai assuré que tout roulera sans moi, alors je partirai...
Pour où ?
Un futur incertain, une géolocalisation inconnue, une vie faite de je ne sais quoi, mais vers une liberté d'esprit et une paix intérieure et c'est la seule chose qui compte.
PS :
Ce clash aura au moins eut le mérite de calmer le jeu et de définir un plan d'actions.
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