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Besoin d'écrire mes souffrances
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6 mai 2009

L'origine du mal.

Si on m'avait dit un jour que le bonheur est la pire des sources de souffrance, j'aurais eu du mal à le croire.

Et pourtant c'est bien de là que viennent toutes mes souffrances.

Je vais résumer, car sinon on est encore là dans pas mal de temps.

Mai 2006, comme beaucoup, je suis inscrit sur des sites de rencontre gay en espérant y trouver le compagnon de mes rêves. Hé oui ! Je fais partie de ces vieux abrutis qui ne cherchent pas à comptabiliser un max de quéquettes dans leur carnet de chasse, mais qui a simplement envie d'en avoir une avec qui roucouler jusqu'à ce que la mort nous sépare..

Je reçois un message d'un jeune homme (il a 20 ans de moins que moi). Sa photo n'est pas terrible, mais il n'a pas l'air moche, mignonnet je dirais. Visiblement mon profil l'intéresse beaucoup, mais il est à Perpignan (c'est un peu loin de l'ile de france quand même).

Après tout, je ne risque pas grand chose à lui répondre.

Suite à ma réponse, on passe direct à la case MSN.

Les cams s'allument et là c'est le choc, je le trouve très beau (avis personnel qui ne tient qu'à mes propres critères, plusieurs de mes amis qui l'ont connu ne sont pas d'accord avec moi).

Il m'a fallut dix jours de discussions sur MSN pour accepter le fait que j'avais succombé à son charme et que pour la première fois de ma vie, le destin m'avait fait découvrir le coup de foudre. Et avec ça, la chance incroyable qu'il soit réciproque.

Du coup, je plaque tout et je pars à Perpignan.

Je vous passe des détails logistiques de mes obligations qui m'obligent à revenir à Paris régulièrement.

Mais pendant 4 mois, un bonheur total.

Je me sens beau quand ses yeux se posent sur moi.

Je ne me suis jamais vu le regarder, mais je suis persuadé que mon regard transpirait de l'admiration que je lui portait.

La vie est dure parfois et me voila obligé de rentrer sur Paris pour une période assez longue.

L'absence est difficile mais MSN est là pour nous permettre de nous retrouver.

Mais 15 jours après mon retour à Paris, le coup de massue tombe je me fais larguer sans diplomatie.

Ca va bientôt faire 3 ans et je n'ai toujours pas compris pourquoi.

Il m'a fallut du temps pour arriver à me redresser, mais j'ai surmonté et j'ai réappris à vivre.

Depuis, je continue a chercher celui qui est fait pour parcourir le chemin de la vie, main dans la main avec moi. J'ai même cru le trouver plusieurs fois, mais ça n'était pas les bons.

Mais me direz vous, pourquoi alors, je parle de souffrance ?

Et bien simplement, parce que ce jeune homme, je le sais aujourd'hui, est l'homme de ma vie, je n'ai jamais autant aimé quelqu'un et je crois que jamais je ne pourrais aimer quelqu'un comme je l'aime lui (même si j'espère me tromper). Certes, maintenant, quelque chose est brisé et je ne crois pas qu'il soit possible que cet amour puisse vivre, mais je n'arrive pas à ne pas penser à lui.

Tout dans ma triste vie ordinaire me fait penser à lui.

Et même si depuis, j'ai vécu des moments formidables avec d'autre mec (j'ai aussi vécu des moments bof et même pas terrible), je n'arrive pas à me défaire de ces souvenirs merveilleux que j'ai avec lui. Et dès que mon esprit est inoccupé, c'est vers lui que mes pensées s'envolent. Et vers la culpabilité qui me tiraille depuis, de n'avoir pas su faire ce qu'il fallait pour que ce merveilleux amour vive.

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Commentaires
M
Par ton commentaire, j'ai relu ce post, si je devais l'écrire aujourd'hui il serait quelque peu différent, hormis sur les souvenirs qu'il me reste.<br /> <br /> Ce blog m'a beaucoup aidé à tourner cette page qui je l'admet a été très difficile à tourner.<br /> <br /> Et s'il y a une chose dont je suis sur, c'est que je n'oublierai jamais, même si aujourd'hui je suis apte à vivre une nouvelle histoire plus belle et plus forte encore.<br /> <br /> PS : j'ai bien évidemment lu ton post et j'y ai retrouvé avec des mots bien plus délicats que les miens, ce bonheur que l'on tire de toute chose lorsque l'on vit un amour partagé.
T
Je voulais dire : par ici http://tambour-major.blogspot.com/2010/03/lui-qui-sappelait.html
T
Si tu savais à quel point ce billet me parle... Ca se passe par ici.
G
bonjour<br /> je passe je me dis du texte , pas envie de lire, de voulais voir des photos puis je reste je lis.<br /> celui ou celle qui n'est plus dans notre vie entretien un idéal d'amour par son abscence.<br /> complaisance d'une souffrance pour une alchimie parfaite que nous avons cru et qui n'est plus.<br /> je n'ai pas de remède mais je sais que la vie nous réserve plein de surprises.<br /> ghis
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