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Besoin d'écrire mes souffrances
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18 octobre 2009

L'espoir est comme une baudruche ...

car lorsque l'espoir éclate, il s'envole sans destination, là où le vent l'emporte pour s'écraser très loin, et le retrouver devient alors très difficile.

Lorsque W. m'a quitté, c'était une annonce sans diplomatie, via MSN, qui m'a brisé, le coeur et l'ame. Tant et si bien, que j'ai voulu quitter cette terre qui m'était devenue vide et sans avenir.

Comme les navrants récits que je balance ici à la façon d'un patient sur un divan médical le prouvent j'ai raté mon coup et depuis je me suis promis de ne plus réessayer (mais il y a des moments où celà est plus difficile de resister à la tentation).

J'ai fini par accepter et j'ai décidé de tourner la page.

Il m'a fallut plus de 6 mois, pour m'obliger à faire quelque chose qui allait me permettre de commencer à retouver la trace de l'espoir : un plan cul.

Je n'irais pas jusqu'à dire que j'y suis allé à reculons, mais presque.

Le plan s'est bien passé, je n'en ai pas tiré de plaisir grandiose (le plaisir était physique, mais c'est tout - et c'est franchement pas terrible quand il n'y a que le physique qui en profite), mais ça m'a permit de commencer à croire que celui qui est fait pour moi existait quelque part.

J'étais encore "fragile" quand j'ai croisé via un site un garçon dont le jeu cruel à été de me faire croire que j'avais trouvé en lui LE mec, puis après de longues discussions prometteuses sur MSN, il a simplement disparu de la circulation.

Nouveau coup dur qu'il m'a fallut surmonté.

J'ai alors entamé une longue série de plans qui n'avait pour but que de me permettre de recommencer à me sentir vivant et "désirable" si tant est que je puisse réellement l'être.

Un jour, je reçois un message. Un jeune homme (pas terrible sur la photo de son profil), me fait part de son interet pour moi. Etant toujours dans une phase "plan", j'ai accepté la rencontre.

Lorsque je l'ai retrouvé, ca a été un choc. Il était merveilleusement beau (il avait à son actif quelques photos prises de lui dans des magazines de mode - imaginez ma surprise, un vrai playboy !), mais il avait surtout un magnifique regard souligné par ses yeux envoutants.

Nous avons passé un fabuleux moment et pour la 1ere fois depuis que W. m'avait quitté, j'ai eu l'impression de véritablement "le tromper", dans le sens où quelque chose de magique s'est produit entre H. et moi.

Nous nous sommes revus plusieurs fois, et il se passait véritablement une osmose, une alchimie, plus que prometteuse. Je recommençais à retrouver le bonheur.

Mais, (et oui il y a un mais - et je vous ai déjà dit que je detestais quand il y a un mais) lorsque H. s'est rendu compte que nous glissions sur une pente qui nous amenait petit à petit sur un véritable engagement, lorsqu'il s'est rendu compte que je devenais pour lui une espèce de drogue, dont il allait devenir addict, il a du décidé de tout arrêter parce qu'il s'est enfui me plantant dans la rue après m'avoir dit que c'était fini sans même oser me regarder en face (Putain, pourquoi les mecs ont si peur de s'engager ?).

Ma baudruche s'est alors une fois de plus envolée.

C'est quelques moi plus tard que je croisais L.

L. avait 38 ans et un parcours similaire au mien. Il avait 2 enfants (des garçons dont l'ainé était à peine plus agé que mon fils - plus on discutait, plus l'idée de devenir beau-père et d'en donner un à mon fils me paraissait plaisante), mais (oui ! encore un mais) il habitait Lille.

Certes, ca n'aurait pas été facile à gérer, mais vu la complicité qui se nouait entre nous après de nombreuses semaines passées sur MSN, cela valait le coup de se lancer dans la transformaton dans la réalité de cet attachement que nous commencions à avor l'un pour l'autre.

Et puis, comme j'en avais déjà l'habitude, la lacheté de l'Homme devant l'engagement l'a fait reculer et cette rencontre dont nous avions tout les deux envie n'a jamais eu lieu après qu'il m'eut annoncé après plusieurs excuses retardant à chaque fois le moment de la rencontre, qu'il ne se sentait pas prêt à former un couple.

Ma baudruche s'envolait une fois encore, et j'avais l'impression qu'à chaque fois elle partait de plus en plus loin.

Puis en septembre dernier (il y a un mois quoi !), la vie me fait croiser F.

Son profil contenait un texte poétique qui m'a touché et je l'ai contacté.

Après plusieurs échanges, on passe à la case MSN.

Pour être totalement honnête, je dois bien avouer qu'il est super mignon et que j'ai craqué sur son regard. Il a des yeux à se damner.

Je n'imaginais pas une seconde avoir une chance avec un mec pareil, mais j'avais envie de creuser cette personnalité qui m'avait vraiment ému par ses mots.

Une discussion commence sur MSN et 5 ou 6 heures plus tard (le temps passe très vite des fois) on finit par se séparer pour aller se coucher (séparément).

Le lendemain on remet le couvert et encore 5 ou 6 heures à discuter et apprendre à se découvrir. Et plus nos discussions avancaient plus on se découvrait de points communs.

Je n'osais pas croire que j'avais autant de chance. Non seulement, il était le mec parfait mais en plus, il était physiquement tout ce que je pouvais idéaliser (et j'ai bien dit TOUT ! - peut être juste un peu trop grand par rapport à moi, mas c'est un détail sans importance).

Le 4ème soir, il m'annonce en début de discussion qu'il ne pourra être là pendant plusieurs jours (à cause de son boulot), qu'à cela ne tienne on repart dans la découverte chacun de l'autre et là il se produit un truc, un déclic entre nous. Bon ! Euh ! Hormis le fait qu'on a fait un plan cam (oui, je sais ca n'est pas mon truc, mais là, enfin bref ...), il me dit JE T'AIME.

Moi qui mourrais d'envie de le lui dire (je savais que j'étais total amoureux de lui, je revivais des émotions que je pense plus fortes encore que celles que j'avais vécu avec W., c'est pour vous dire), moi qui étais persuadé que j'avais enfin atteint le bout du tunnel, mais qui n'osais pas m'avancer trop vite, je l'entends me dire ces mots avec une telle sincérité, que j'ai faillis défaillir.

On finit par se séparer et je dois attendre plusieurs jours avant de le voir reparaitre sur MSN.

Je lui dis coucou et pas de réponse.

Je vous passerai les détails, mais après avoir à plusieurs reprises essayé de comprendre ce mutisme, je me fais envoyé sur les roses, car oui il m'aime, mais qu'après reflexions, comme nous avons près de 20 ans d'écart, dans 20 ans ca va poser un problème ...

Aujourd'hui ma baudruche s'est envolée si loin, que je ne pense pas la retrouver un jour.

Même si je continue à chercher, je n'y crois plus vraiment tout en ayant envie d'y croire.

La seule chose à laquelle je crois, c'est que l'Homme est suffisament lache pour rater des années de bonheur pour ne pas s'engager.

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