La 1ère fois où ...

Chose promise chose due !

Je ne suis pas homme à me soustraire à mes obligations.

Mais comme disent les bons fourbes, les lois sont faites pour être contournées.

Je m'en vais donc me détagué par ce qui suit sous la forme d'une filouterie sans pareille.

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La 1^ère fois où …

j’ai pissé debout :

A la naissance, quand le toubib a tendu les bras en me présentant en l’air pour montrer à ma mère son petit bout de chou et en disant « C’est un garçon ! », j’ai tout simplement pissé sur ma mère.

j’ai lavé le corps d’un mec :

Il y a un peu plus de 16 ans, quand la sage femme m’a collé mon fils dans les bras alors qu’il n’avait que quelques minutes en me disant « C’est vous qui allez lui donner son premier bain ! ».

j’ai volé dans un magasin :

Je devais avoir 12 ou 13 ans, et j’ai piqué du joli papier à lettre dans un supermarché là où on était en vacances pour écrire une lettre à ma petite copine restée à Paris. Bien sur, doué comme je suis, me suis fait gauler, du coup j’ai plus jamais recommencé.

j’ai regardé un film porno :

Je devais avoir 14 ans, mes parents m’avaient laissés seuls à Paris pour un week-end, sachant que j’avais des copains de colos Lyonnais qui venaient me voir. Ils (les copains pas mes parents) avaient amenés une vidéo qu’on a mis dans le magnéto, mais j’étais plus intéressé à les regarder se palucher (je faisais ca discrètement) que par la dame qui gloussait en se faisant trousser (je me demande en y repensant ce qu’ils auraient bien pu dire si je leur avais proposé de s’entraider – ben en fait j’en sais rien !).

j’ai passé la porte d’un commissariat de police :

Je devais avoir 15 ou 16 ans, je leur apportais un chien super mignon et tout gentil que j’avais trouvé dans la rue et qui avait un collier, une laisse et tout et tout. Il leur a fallut quelques minutes pour prévenir la propriétaire. Ils m'ont obligé à attendre qu’elle arrive, du coup après avoir poiroté un bon moment, j’ai eu droit à un gros poutou de la vieille dame, plein de rose à lèvre sur la joue et un bon quart d’heure de récurage à la gratounette pour faire partir cette saloperie de ma joue.

j’ai assisté à un coming-out :

Je devais avoir pas loin de 20 ans, un copain de la bande m’annonce en aparté qu’il est gay. Je lui ai répondu « Et alors ? Maintenant que je le sais tu te sens différent ? T’imagine quand même pas que je vais te trouver changé à cause de ce que tu me dis ? ». Je ne suis pas sur que toute la bande est réagi comme moi, vu que la configuration a commencé à changer peu de temps après, mais on a mis ça sur le compte de la vie (genre grands philosophes – les routes de chacun doivent suivre leur destinée).

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Voilà ! J'ai oeuvré pelle et pioche en main pour creuser dans les méandres de ma mémoire et tel un chercheur d'or, j'ai remonté six "première fois où" !

Ma fourberie ne serait pas complète si je n'avais point trouver de subterfuge pour éviter la dernière étape du processus de détaguage (néologisme personnel) par laquelle je me dois de passer le fardeau à d'autres blogueurs non encore tagués.

Alors tel le Maxivirus que je suis, je vais me promener aux vents et infecter par le biais du hazard ceux qui liront cette fourberie et auront envie de prendre le relais.

Leur seule obligation pour que l'infection soit reconnue comme telle, laisser un commentaire sur ce post avec un lien vers leur supplice.

Sans rancune, mon cher ami Corto (même si je te réserve un chien de ma chienne ! lol).