Supporter la douleur ...
... pour exhorciser mes peurs.
D'une gêne latente évaluée à 2 ou 3, je suis passé hier à une douleur permanente de 4 à 6 avec des pointes à 7 ou 8.
Douleurs envahissant la partie de gauche de mon corps du pied jusqu'au milieu du dos, me permettant une position debout supportable mais entrainant une fatigue rapidement, une position couchée, certes inconfortable mais la moins douloureuse de toutes, et une position assise supportable juste quelques secondes.
Du déjà vu, certes, mais ...
et vous savez que je n'aime pas les mais ! et il me faut bien dire que celui là en plus de ne pas l'aimer il me terrorise
C'est pour cela que j'affronte cette saloperie de douleur quelques minutes, histoire de cracher la trouille qui me lacère les tripes et que je n'arrive plus à combattre intérieurement juste en essayant de ne pas y penser.
... cette nuit, à commencé, une nouvelle douleur, source de cette angoisse qui se fait plus présente que jamais avec l'amplication de ce nouveau symptome.
Cette infiltration sensée avoir un potentiel salvateur, va-t-elle faire de moi, un nouvel exemple pour les statistiques médicales ?
Cette nouvelle douleur, s'évertue à me lacérer le bras gauche, qui bien que connecté par un quelconque éléments du réseau à la partie endommagée, n'a à ce que je sache aucune connection directe avec la zone défectueuse de mon anatomie.
La partie gauche de mon corps se raidissant de plus en plus, j'en suis rendu à ne même pas profiter pleinement des quelques heures de sommeil dans lesquelles j'arrive péniblement à sombrer, puisque ces instants soi-disant réparateurs, sont entrecoupés de réveils en sueur, probablement déclenchés par mon subconscient lorsque dans mes moments inconscient, je cauchemarde et me projète dans l'avenir arnaché à un fauteuil roulant.
Certes, il me resterai le côté droit qui semble ne pas être encore touché, mais je dois bien avouer que l'envie n'a jamais été aussi forte d'enfreindre le serment que je me suis fait.