Il est né le divin enfant …
… Jouez hautbois, résonnez musette.
Il est né le TambouVirus (Marque déposée par
Nigloo).
Chantons tous son avènement
Ha ! On les voit vos mines réjouies, vos yeux lubriques, vos pensées
cochonnes !
On ne vous a jamais dit que deux garçons y ne peuvent pas
faire des bébés ????
Et au cas où vous ne le sauriez pas pour les
humains c’est 9 mois la gestation, pas 4 jours !
Et puis, qu’est-ce
que c’est que ça !
Comme si le Tambour Major et le Virus n’étaient
pas capables de se retenir de sauter sur tout ce qui bouge pour copuler
!!! (Bon d’accord, le Virus se serait bien son genre ! M’enfin, le
Tambour Major !)
Bref, maintenant qu'on vous a foutu le saut
d’eau pour calmer vos ardeurs, nous allons pouvoir vous dire que cette
naissance n’est autre que celle d’une complicité, qui nous a mené à
vouloir faire un post en coopération pour
vous narrer notre rencontre !
Comme que le Virus cause un peu
n’importe comment, quand que ça le chante, le Tambour a eu la lourde
charge de vous faire la traduction du texte qui n’est en faite que la
version du sien.
Oui c’est un peu l’histoire de l’œuf et de la poule
(pas la peine de demander qui de nous deux à fait la poule !!!), on s’en
fout, mais en attendant, vous ne savez toujours pas ce qui s’est passé !
Comme
nous sommes bon princes, on va vous lâcher les scoops : en exclusivité
mondiale, le récit épique d'une rencontre en haut lieu !
Vous me croirez si vous voudrez (et je sais que vous voudres pas souvent) mais je me suis retrouvé embarqué dans un truc, que même que je me suis retrouvé catapulté des années en arrière.
Mais quand je dis en arrière, ce n’est pas quand j’étais jeune, mais quand je n’existais pas encore.
Après avoir fait la route pour Carcassonne, cool, pépère, pas un chat à l’horizon, me suis garé dans une petite rue où j’ai mes habitudes et que c’est gratos.
Et une fois, sorti de ma voiture, c’est là, que tout a basculé !
Je voulois remettre en forme ma cotte de maille, et l’horreur me sautois aux yeux ! Ma cotte de maille eftoit toute rouillassée.
Fort
heureusement, le château éftoy à quelques toises de là, m’en a fallut que
quelques pas cadencés pour rejoindre le pont levis et entrer dans la bourgade.
Je decidois donc de mettre ma prime mission de coté, au péril de ma vie, pour trouver forgeron qui puisse me rendre bienséance visuelle.
Je
trouvois ce qu’il falloit et me remettois à ma mission.
Il falloit que je repérasse les lieux et les sécurisasses pour accueillir comme il se doit, le Sieur Tambour selon les protocoles liés à son rang.
Me
confrontois donc à quelques resistants que j’occis et pourfendis afin de faire
place net.
Il falloit aussi que je repérasse la taverne qui aurait l’insigne honneur de recevoir les Sieurs Tambour et Virus. Je marchois donc plusieurs heures sous le soleil qui me frappoit, à tel point que j’en déteignois sur le rose, et débusquois dans un recoin malfamé un lieu qui conviendroit parfaitement.
Missions acomplies, je n’attendois plus que l’arrivée du Sieur Tambour.
Quand
il arrivasse, ce fut le choc, je découvrois un grand gaillard, fort bien bâti,
avec un sourire (mama, au secours), un chevalier au bouc bien taillé qui lui
soulignoit le menton.
Nous nous bisoillames et entamimes notre expédition à travers les gueux pour rejoindre une première taverne pour nous désaltérer sur une terrasse ombragée.
Que le moment fut magique, nous accrochames de suite, et partames dans des blablatages divers et variés qui nous indiquoient que nous aviames multes centres d’intérêt communs.
Le Sieur Tambour est super agréable et sait vous emmener en voyage lorsqu’il parle (Ne lui disoit rien, mais je craquasse un peu quand même).
Puis, après avoir jeté l’aumône au tavernier, nous nous dirigeâmes, vers le lieu où nous devions festoyer et avaler pitance.
La
taverne que je choissasses, « Les jardins de Dame Flore » (falloit
bien deux gays pour arriver à se faire la Dame !!!) s’avéra parfaitement
convenir au Sieur Tambour qui appréciate de mangeoyer sans fourchette qui
n’avoient pas encore été inventassées et dans des écuelles en croute de pain
frais.
Les festivités s’ouvroient par un élixir fort gouteux, et par un pâté et une tarte saumonée que nous partageâmes,
vint ensuite le civet de biche et ses
légumes,
le fromage et les gourmandises, le tout arrosé d’un vin fort adapté
(on festoya si bien qu’on vous oubliasses alors pour les photas de la finasse
du repas, faudroit repasser !).
Les vapeurs de nos boissonnades aidant, les sujets de blablatages, devinrent plus personnels et intimes et nous passames un moment d’une telle qualité que l’on nous invitoit à quitter la chaumière afin qu’elle fermoit pour la nuit.
Le
moment fut joyeux, agréable et je dois bien faire aveu que m’en suis repartu un
peu triste de ne pas avoir festoyé plus longuement avec un tel convive (Le
tambour s’étant lâché en compliment sur le Virus, j’en profite pour baver
derrière son dos ! Ptin c’est un mec bien le Tambour, culturé et tout et
tout et qui même s’il cherche a le cacher à un cœur gros comme ça).
Fort heureusement nous convenames d’une revoyure à Paris à l’occasion de la gay pride et d’autres festivités locales auxquelles je vais essayer de participer.
Bref, un merveilleux moment.
Il y a quelques
semaines, Maxivirus laissait sur son blog une invitation à venir lui faire un
ptit coucou sur les terres Bitéroises où il s'installait pour quelques jours de
villégiature, les pieds en éventail. Empoignant mon clavier, je lui suggérais
de nous rejoindre à mi-chemin, afin de concilier tout le monde, et de faire
escale à Carcassonne. Ainsi fut dit, ainsi fut fait.
Nous partîmes tout
seul dans ma citro-tambour (® Maxivirus) mais par un prompt renfort nous nous
trouvâmes quinze mille dans les embouteillages... Un vrai cauchemar !
N'écoutant que mon courage, je bravais la cohorte, sous le cagnard d'un soleil
de plomb. Destination le XI° siècle ! Born tou bi ouaiiild !
Une heure et quart
plus tard, me voici garé à l'ombre des remparts. Un ptit coup de téléphone pour
m'enquérir de la géo-localisation du Virus qui m'attendais tranquilou à l'ombre
d'un grand arbre non loin de là et bientôt nous nous retrouvons face à face.
Quand l'Histoire a rendez-vous avec elle même... Après une bise en bonne et due
forme, nous nous engouffrons dans les rues sinueuses de la citée médiévale, à
la recherche d'un estaminet où nous rafraîchir.
Lorsque l'on
rencontre quelqu'un pour la première fois alors qu'on ne le connaît qu'au
travers de ses écrits, la crainte légitime est de savoir comment cela va se
passer: est-ce qu'on va s'entendre ?
qu'est-ce qu'on va pouvoir se dire ? Hé bien pour le coup mes doutes furent
dissipés en un éclair. Installés à l'ombre sur une petite place - là même où,
deux ans en arrière, j'avais pris un chocolat chaud avec quelqu’un dont la
mémoire s’estompe peu à peu - nous nous mimes à papoter autour d'une bière
comme si nous nous étions quittés la veille, nous découvrant au passage
quelques penchants épicuriens des plus plaisants... C'est un bon vivant le
Virus ! Ca tombe bien : moi aussi ! D’ailleurs il m'avait prévenu : "Je nous ai choisi un restau un peu
atypique". Ne sachant pas trop ce que cela pouvait signifier j'étais un
brin inquiet quoique confiant quant à la qualité des établissements du lieu. En
outre, désormais informé des penchants coupables du Virus pour la bonne chère,
je ne doutais point que nous allions nous régaler. Bientôt nous nous levons et
nous mettons en marche à destination des "Jardins de Dame Flore", un
restaurant médiéval. Excellente idée ! Nous prenons place dans la cour afin de
profiter de la douceur de l'air, à l'ombre d'un arbre dont nous n'avons pas pu
identifier la variété (en tout cas les feuilles étaient celles d'un mimosa...
le mystère demeure). La carte est alléchante, en particulier le menu
dégustation sur lequel nous jetons notre dévolu. Le concept est marrant : point
d'assiette, c'est une épaisse tranche de pain rond qui en fera office. Point de
fourchette non plus mais une cuillère et... ses doigts ! Hé oui, la fourchette fut introduite en
France par Catherine de Médicis en 1324, or nous sommes ici au XI° siècle...
l'anachronisme n'a pas sa place (enfin, dans les grandes lignes seulement).
Nous initions ce repas gastronomique par un verre d'hypocras avant que ne se
déploie une farandole de saveurs originales tout à fait plaisantes (mention
spéciale pour le civet à l'hypocras absolument succulent !). Nous nous sommes
régalés !
Tandis que les
estomacs se remplissent, les langues se délient et la conversation file bon
train. C'est un bavard le Virus. Et le Tambour Major en est un autre !
Forcément au rang des premiers sujets abordés, la blogosphère, à propos de
laquelle nous avons copieusement languedeputé et critiqué à peu près tout ce
qui existe sur le net. Si vous avez étés victimes de violents acouphènes samedi
soir dernier, ne vous inquiétez pas : c’était nous ! (Naannnn, c’est pô vrai,
on n’a pas été trop méchants). Puis, l’ivresse d’un excellent vin du pays
aidant, dans la douceur de cette nuit de juin, on se livre peu à peu, abordant
progressivement des sujets un peu plus intimes et personnels. Je découvre un
personnage attachant, attendrissant, profondément gentil, à l'histoire personnelle
pas si simple. Notre discussion aurait sans aucune difficulté pu nous conduire
jusqu'aux aurores s'il n'avait fallu mettre un point à cet instant : il est
déjà deux heures du matin et l’établissement qui nous accueille ferme boutique.
Arpentant une
dernière fois les venelles désertées, nous nous extirpons des entrailles
rocailleuses de Dame Carcassonne, effectuons quelques dernières photos
nocturnes des fortifications, ce qui me donne l'occasion de regretter de
n'avoir pas encore cédé à la tentation du 550D... Nous nous disons au revoir
sur le parking, nous promettant de nous revoir bientôt lors de mon passage à
Paris le week-end de la GayPride (D’ailleurs, j’en profite pour faire un peu de
pub : Maxivirus organise à cette l’occasion un petit casse-croûte
inter-bloggeurs. N’hésitez pas à le contacter en cliquant sur ce lien si vous
êtes tentés et qu’accessoirement vous ayez envie de me faire un ptit coucou !)
Une très jolie
rencontre pour une très agréable soirée !
"Post écrit à 4 mains de nos envoyés spéciaux Bite et Rois !
Le jumeau en miroir de ce billet est aussi disponible chez Tambour Major