Mémoire ou pas.

Je ne sais pas si c'est ma mémoire qui me joue des tours, où si c'est Alzheimer qui commence, mais toujours est-il que mes souvenirs reviennent sans ordre et sans prévenir.

Je pense que concernant D je ne l'ai pas inclus dans la liste de mes perçeurs de baudruche, car je suis à l'origine de l'arret de cette histoire qui n'avait que peu de sens.

Et puis en pensant à ce que je vous avais livré, m'est revenu le souvenir de T que je n'avais pas mis non plus dans la liste.

On ne peut pas dire que T est un garçon très beau, mais il a du charme et un très joli sourire. Il est très grand, très mince et commence a voir son crane se dégarnir (vu ma taille, je ne pouvais voir au dessus de tête que si ses genoux étaient à terre), moi qui n'ai que 5 ou 6 années de plus que lui, j'ai la chance que ce douloureux changement n'en soit qu'a de piètres prémices.

Nos discussions avaient commencé via MSN et on avait le même genre de recherche et des points communs qui auraient pu être prometteurs.

On a finit par se rencontrer.

Il n'y avait rien de sexuel de prévu, on passait une après-midi ensemble pour faire connaissance.

On a beaucoup marché dans Paris. On a beaucoup discuté aussi.

On s'est assis sur les quai de la Seine pour bavarder.

On a mangé une crèpe dans un resto près du Chatelet.

On en a fait des kilomètres de trottoirs et de rue piètonne.

Puis on a finit par entrer dans un bar gay pour boire une bière bien méritée après tant de kilomètres parcourus.

Nous avons continué à discuter et on a finit par s'embrasser.

On a joué comme ca, les ados prépubères se léchant la pomme pendant un long moment, jusqu'à ce que l'envie d'aller plus loin ne nous fasse plus tenir en place.

On s'est donc mis en quête d'un hotel. Ben on a tourné un moment pour finir par en trouver un, mais après nombre de "Désolé c'est complet !".

Nous nous sommes donc engagé dans un corps a corps tendre et doux, qui a eu ses instants sauvages, mais qui malgré le temps et le coeur que nous avons mis à l'ouvrage n'a permit à aucun de nous d'atteindre la petite mort.

Nous avons finit par nous endormir dans les bras l'un de l'autre. Le réveil que j'avais mis (mon téléphone portable - maintenant que j'ai changé je suis infoutu d'utiliser la fonction réveil - quel abruti je suis) car il me fallait rentrer avant que la maisonnée ne se réveille, car ne pas voir ma voiture garée devant la maison lorsque les volets seraient ouverts aurait engendré des questions et probablement une engueulade.

Me voilà donc rentré pas mécontent de ma journée/soirée mais pas non plus pleinement satisfait, mais qu'importe, nous aurons l'occasion de nous revoir et d'approfondir le sujet, qui sait ce qu'il en sortira ...

Tiens mon portable qui sonne. Ah ! C'est un texto !

Ben, non ! On approfondira pas.