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Besoin d'écrire mes souffrances
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1 novembre 2009

Les failles, défaillent ...

Aujourd'hui c'est dimanche, après un bon fou rire, une tournée des blogs que j'affectionnent, le triste constat de la disparition annoncée de l'un d'entre eux, je me retrouve face à mon écran, cherchant toutes les idées pour arrêter cette sensation désagréable que je sens monter en moi.

Cette boule insoutenable qui grossit et s'installe en plein centre de mon corps et me pèse.

Cette boule qui me rappele que justement on est dimanche, le jour tant attendu de la semaine, celui que l'on met à profit, pour faire une grasse matinée coquine ou caline.

Ce jour qui me rappele la douceur et le bien être de ces moments uniques où la tête posée dans le creux de l'épaule de l'autre, on se retrouve en harmonie l'un avec l'autre cherchant à arrêter le temps pour que cet instant de bonheur si simple dure et dure encore.

Et me voilà forcé de constater que cela me manque terriblement. Que c'est sans doute quand je retrouverai cette tendresse dont j'ai cruellement besoin pour me sentir bien que je pourrais à nouveau vivre et arrêter de survivre.

Maintenant, je le sais, j'en suis certain, c'est bien ca mon opium, ma drogue, la seule chose qui me motive, la tendresse, la présence de l'autre à mes côté, un regard bienveillant qui me rassure, me redonne confiance en moi et qui me permet d'avancer et de traverser toutes les épreuves de la vie, la tête haute.

Aurais-je un jour la chance de trouver celui qui sera mon elixir de vie, mon nectar de bien-être ?

Je voudrais tellement y croire.

Je me sens comme un enfant terrorisé, recroquevillé sur lui-même attendant la main qui me sortira de cette peur qui me compresse les tripes au plus profond de moi-même.

J'en arrive à me demandé si je n'ai pas déjà épuisé mon quota de bonheur et si je ne vais pas devoir pendant ce qui me reste à vivre continuer à devoir supporter cette douleur qui me tiraille les entrailles et me plonge dans ce désespoir insupportable.

Je voudrais tellement recevoir un signe du destin, un de ceux qui rassurent, un de ceux qui rendent supportables ces moments de souffrance.

Et des questions existancielles me fusent de partout.

Quel est ce jeu de la vie ? Y a-t-il une règle du jeu ?

La vie est-elle un monopoli où l'on part avec une mise de départ, que l'on peu totalement voir disparaitre si l'on ne l'utilise pas correctement, quand on veut aller trop vite, trop loin ?

La vie est-elle un bandit manchot qui quoi qu'il advienne avalera les pièces de mon gobelet, même s'il m'en recrache quelques une de temps en temps pour m'inciter à rejouer ?

Suis-je dans le poker de la vie avec une main pleine de cartes disparatent qui ne me permettront plus aucune combinaison si petite soit-elle pour avoir une chance de remporter la mise ?

De nouveau, je ne la vois plus dans mes écrans radars, ma baudruche est bien trop loin.

Un dimanche de plus, où le temps va s'écouler, en me laissant subir les flammes brulantes de ma solitude.

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Commentaires
M
Arno:<br /> Moi ca risque pas, j'ai épuisé mon quota de tentative, j'ai plus le droit.<br /> Et toi t'as pas intérêt ! Sinon, je te files une trempe que tu t'en souviendras toute ta vie !<br /> Non, mais !!!
A
...bah écoute oui...On va essayer de pas se suicider avant :)
M
Arno :<br /> On se voit la semaine prochaine, comme prévu :)
M
Corto :<br /> C'est pas faute d'essayer :(<br /> J'ai des bas, mais viendront surement les hauts (c'est plutot mal barré ou c'est pas pour tout de suite - mais bon, en attendant, j'expulse - ca m'évite de faire des conneries).
A
@Corto : Sourire à la vie OUI...mais ça serait bien aussi que de temps en temps elle nous le rende...NON?<br /> <br /> Bon OK, je sors...c'est pas mon jour aujourd'hui :)
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