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Besoin d'écrire mes souffrances
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5 novembre 2010

Ca fait mal le réveil ...

Surtout si tu le prends dans la gueule et que tu te retrouve avec la petite aiguille plantée dans le nez et la grande te pourfendant l'oeil !!! (oui, je sais, c'est un peu gore pour commencer la journée, mais va falloir vous y faire, le virus n'est pas en forme du tout).

C'est sur que si t'as un réveil digital, y'a que le choc avec le boitier qui peut te coller un coquard !

Mais ces délires matinaux n'ont aucun intérêt si ce n'est à retarder la terrible vérité qui me tient aux tripes.

Car il n'y a pas que les réveils matin, il y a aussi le réveil des consciences et celui-là fait beaucoup plus mal.

Nan, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas partir dans des fumeuses théories vous obligeant à remettre en cause toutes vos valeurs perverties par le monde actuel qui prône l'égoïsme et le narcissisme.

Je vais faire tendance, je vais faire un peu de nombrilisme (je vais parler moi quoi ! comme toujours !).

Je vais parler de mon mal-être (et vous adorez ça ! ça doit permettre à certains de se dire qu'en fin de compte ils ne sont pas si mal loti que ça ou en faire jubiler d'autres)

Je sais bien qu'il y a toujours moins bien loti que soi (m'enfin en bout de chaîne doit bien quand même y avoir LE cas extrême !), et qu'il y a toujours un espoir, et que tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, ...

Toutes ces belles phrases de circonstances, bien pensantes, bien calibrées, (bien hypocrites ! oui !).

Il est clair que je n'ai pas une situation enviée, mais malgré ce pesant environnement, il y a plus dur réveil encore.

Je sais, je tarde à balancer mes détritus, mais bon, ce n'est pas facile de se rendre compte qu'on n'est pour ainsi dire RIEN !

Se réveiller un matin et comprendre pourquoi on se sent si mal ! pourquoi ce sentiment de solitude est si pesant, si présent !

Pour faire bonne figure (et aussi par respect pour les autres, dans mon cas personnel) on n'affiche pas son mal-être en public, on participe, on rigole, (de bon coeur, car pendant ce temps, on oublie tout le reste), mais cela reste éphémère et peu fréquent.

On ne cherche pas vraiment à comprendre, on se dit que c'est à cause de la situation, pas de boulot, des problèmes de santé, une situation sociale pas facile ...

On vivote avec ça, on se dit que ça ira mieux !

Et puis, un jour, la vérité vous tombe dessus, tout devient clair et là ça fait mal, parce qu'on s'enfonce encore un peu plus dans l'incertain, dans le doute.

On avait déjà pas une super image de soi, et la lumière qui se fait illumine encore plus ce que vous êtes, et le peu de respect que vous aviez pour vous même, s'effondre, se volatilise, pour vous rendre conscient que vous n'êtes rien.

Les aléas de la vie diront certains, je n'en suis pas sûr, même si je ne suis pas encore convaincu que tout cela est de ma faute (mais j'en prends le chemin, parce qu'après tout, il faut bien un coupable).

Parce qu'en fin de compte, si ce sentiment de solitude est là, c'est parce que justement vous êtes seul, tout seul.

Certes, il est aisé de dire que c'est le manque de cul, de tendresse, ou de ce que vous voulez, mais cette solitude qui vous éclate en pleine gueule, ne s'arrête pas à une relation amoureuse.

Quand on fait le bilan de son environnement, on trouve des parents qui vous aiment comme vous êtes, à leur façon, mais à qui on ne peut pas tout dire, parce que justement ce sont des parents, un enfant qui a déjà du mal à se positionner lui-même et à qui l'on évite tant que faire se peut de prendre des coups dans la gueule, et à part ça, pas grand chose.

Quand votre vie n'est plus normée, votre entourage s'envole, éclate, et vous vous apercevez au fur et à mesure qu'il n'y avait que vous qui étiez sincère dans vos sentiments pour les autres.

Certes, il me reste Elisabeth chez qui je vais passer quelques jours en fin de semaine prochaine, il y aussi Stéphanie, à qui je n'ai toujours pas réussi à dire qu'elle ne me verra jamais avec une fille à mes cotés, et puis il y a mon Mosellan, que je n'ai pas encore eu l'occasion de rencontrer, mais avec qui nous avons lié une complicité.

Trois personnes qui tiennent sincèrement à moi (enfin je pense) et auxquelles je tiens sincèrement.

Il y a aussi ceux parmi vous que j'ai rencontré et avec qui commence à se construire quelque chose (non, ne vous emballez pas les chasseurs de scoop, il n'y a pas anguilles sous roches !).

Mais au milieu de tout ça, personne de proche géographiquement et sentimentalement, auprès de qui sonner à la porte quand ça ne va pas bien, juste pour trouver une épaule, une présence.

Avant, quand ma vie était normée, des "amis" j'en avais à la pelle, mais était-ce vraiment des amis ?

Je n'ai jamais eu besoin de rien, mais vu comment les choses ont changé, je ne suis pas persuadé de la sincérité de leurs sentiments.

Je dois être bien crédule, moi qui de tous temps ai dit les choses comme je les pensais, sans ambages, moi qui n'hésite pas à afficher mes sentiments.

Peut être que c'est moi qui ne sait pas décliner l'amour.

Je m'attache aux gens avec qui je me sens bien, je les aime à un degré différent et je leur accorde ma confiance.

Je dois être bien naïf.

Je ne cache rien, car je suis ce que je suis et c'est comme ça, je prends les autres comme ils sont alors pourquoi ne devrais-je pas être franc et honnête ?

Je n'ai rien à cacher après tout, je n'ai rien fait de mal (consciemment du moins).

Plus le temps passe et plus je me sens loin de ce monde qui ne vit que dans le mensonge organisé.

Dans ce monde où on retouche les photos, où on falsifie les CV, où on triche sur ce que l'on est, où sous prétexte de  politiquement correct on ne dit pas les choses simplement, ...

Il y a des jours comme ça, où on voudrait ne plus être pour ne plus ressentir, pour ne plus jouer à ce jeu de la vie dont les règles sont biaisées.

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Commentaires
B
bon, c'est encore pas la joie là hein??? je te fait pleins de gros bisous
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