L'horreur libératrice ...
Je sais bien ce que certains se disent, que le Maxivirus, il parle trop souvent de W. pour avoir totalement tourné la page.
Rassurez-vous, W. c'est vraiment de l'histoire ancienne, mais c'est aussi un moment de ma vie que je ne pourrais jamais oublié.
Surement parce que c'est mon premier véritable amour au masculin, mais aussi et surtout parce qu'il a contribué sans le savoir à un tournant de ma vie.
Il a été le déclencheur bien malgré lui, et a du en subir les conséquences, d'un moment particulierement horrible mais qui était nécessaire pour me permettre de retrouver des souvenirs enfouis au plus profond de moi, que mon inconscient avait volontairement caché pour ne pas les affronter.
Ma mémoire me les a donc masqué pendant 23 ans, avant qu'ils ne ressurgissent pour nous faire passer à W et à moi, une nuit effroyable, mais libératrice. Même si pour être complètement honnête, ils avaient déjà fait une tentative de résurgeance quelques années plus tôt, mais dont je n'avais pas tenu compte et que je n'avais surtout pas compris.
Mais replaçons nous une fois de plus en situation.
W. vivant encore chez sa maman, il nous était difficile de passer toutes les nuits et les journées que nous avons pu passer ensemble pendant ces quatre mois, chez lui, même si nous y avons passé quelques unes (oui ! vous avez bien entendu, j'avais été présenté à ses parents - pas très chauds je vous l'accorde de nous voir si heureux ensemble).
Nous avons donc trouvé hébergements divers et variés en fonction des disponibilités correspondantes à chacun de mes séjours sur place (hotels, camping, squattage chez la copine de son meilleur ami, maison de mes parents qui étaient à Paris à se moment là).
Mon premier séjour, je ne vais pas y revenir je vous l'ai déjà raconté et puis ça n'est pas à se moment là que l'horreur à eu lieue. Nous étions donc en plein squatte dans le canapé de la copine.
Après une soirée surper sympa à 4 (ben la copine allait pas dormir seule alors que nous étions 2 dans le canapé), arrive l'heure d'aller se coucher (vous remarquerez que je n'ai pas dit "l'heure d'aller dormir") vu que dans la chambre à côté ca s'amusait tout autant que dans le canapé.
Cette nuit là W. me demanda, si je voulais bien le laisser être l'actif, car il avait envie d'essayer pour savoir.
Ne pouvant rien refuser à celui que j'aimais éperdument, j'ai bien sur accepté (depuis que mes envies de garçons étaient revenues, je n'avais jamais envisagé cette possibilité, qui ne m'avait même jamais effleurée l'esprit).
Après quelques préliminaires et merveilleux échanges de toutes sortes, nous nous méttions en position pour qu'il puisse gouter à ce merveilleux plaisir et pour que moi j'en découvre (redécouvre en faite, mais j'avais tout oublié - souvenez-vous) un autre.
Il opéra tout en douceur, et en s'appliquant réussi à insérer le bout de son gland qui faisait sont office d'écarteur.
Mais, lorsque son gland entra et que l'entrée de mon intimité se referma légèrement mais violemment puisque la tête était passée, je fut pris d'un spasme qui lui fit évacuer les lieux immédiatement.
Des milliers d'images me revenaient en tête, des tremblements me secouaient de partout, la nausée ...
Je me retrouvais recroquevillé dans ses bras, tremblant de tout mon être, des rivières de larmes s'écoulant inlassablement de mes yeux fermés.
J'étais en train de revivre ce qui m'était arrivé lorsque j'avais 15 ans et qui avait déclenché le processus du passage à ma deuxième vie.
Toute la nuit, il m'a tenu dans ses bras, toute la nuit il a ressenti ces tremblements qui me secouaient, toute la nuit il a épongé mes larmes.
Par chance ou peut être par pudeur, nos voisins de chambre ne se sont pas manifestés.
Même si ce moment a été terrible pour moi, comme pour lui certainement, c'est grâce à lui que j'ai pu accepter mon passé et enfin en parler ouvertement pour m'en libérer et c'est après ce moment précis que j'ai véritablement réalisé que je m'engageais dans ma troisième vie, même si j'avais eu l'impression qu'elle avait commencé le jour où j'avais décidé de tout quitter pour lui.
Aujourd'hui, je peux sans honte aucune le dire, oui, j'ai été violé et cette nuit là, j'ai été violé pour la deuxième fois.
Et je ne leur en veux même pas, car si cela n'était pas arrivé, je n'aurais peut être jamais, du fait de la réaction de mon inconscient, eu la chance d'avoir ce fils qui est la lumière de ma vie.
Nous avions vécu ensemble cette nuit d'horreur qui m'avait libéré de tout un passé qui s'est mis alors à régurgiter des souvenirs, me permettant de retrouver des moments de ma vie que j'avais totalement oublié.
Aujourd'hui encore, des souvenirs me reviennent, et par les hasards des moments nouvellement vécus, d'autres bien plus vieux ressurgissent.
Sa présence à mes côtés m'a permit de subir cette épreuve dans les meilleures conditions possibles et je l'aimais tant que dès le lendemain, nous refaisions l'amour comme les deux amoureux que nous étions et revivions des moments de bonheur intenses.
La vie et l'amour avaient repris leurs droits, mais je voulais arriver à lui faire ce cadeau, je voulais lui permettre de me prendre, je voulais réussir à m'offrir à lui, car c'était pour moi la plus belle preuve d'amour que je pouvais lui donner.
Dans les quelques paroles inaudibles que j'avais réussi à prononcer la fameuse nuit, il avait compris ce qui m'arrivait et n'avait plus aborder le sujet de son envie de savoir.
Mais moi, je n'avais pas oublié, et je voulais tellement que ca soit lui qui me permettent de revivre ses sensations que j'avais vécu plus jeune et qui me revenaient en mémoire.
Puis, une nuit alors que nous étions lancé dans une étreinte passionnelle, je lui proposais de retenter l'expérience.
Malgré sa peur de me voir retourner dans cet enfer, il a du sentir que mon envie de m'offrir à lui était si forte que j'étais prêt à affronter toutes mes peurs pour lui (il savait déjà que j'étais prêt à donner ma vie pour lui), alors il accepta et avec beaucoup de tendresse, de sensualité et d'amour nous allions ensemble affronter mes démons.
Pour éviter toute précipitation, nous décidions qu'il serait allongé et que c'est moi qui contrôlerait son immersion en mon corps.
Ce fût un des plus merveilleux moments que nous avons vécu ensemble, l'intensité des sentiments qui nous unissaient atteignirent des sommets qu'ils n'avaient jamais franchis.
L'émotion fut si forte et puissante, que j'atteint la petite morte (qui ne fut pas petite en réalité) sans même avoir besoin de faire autre chose que de le ressentir en moi. A ce moment précis, il était assis, j'étais assis sur lui en le sentant en moi, nos lèvres étaient unies nos bras nous encagaient, et nos torses l'un contre l'autre.
J'avais réussi à me donner à lui et cela m'avait permis un orgasme comme jamais.
Il nous est arrivé de retenter l'expérience, mais même si les émotions étaient fortes elles n'atteignirent jamais plus la puissance de cette première fois.
Depuis W. j'ai essayé de rejouer à de très rares occasions les passifs, mais sans pouvoir y arriver sauf avec H. qui fut le seul à qui j'eus envie de me donner et probablement que cela eut été le cas également avec F. avec qui j'étais sur d'avoir envie de m'abandonner, alors j'attends de trouver le prince charmant à qui je pourrais accepter de m'offrir par amour.
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