Adieu ...
... cela devait bien arriver un jour.
Des signes avant-coureurs, des impressions, des sensations, des doutes ...
on veut y croire, alors on résiste, on persiste, on espère ...
mais en fin de compte le naturel revient toujours au galop et il n'est pas beau à voir.
Alors, arrive le jour, ...
... où après multes tentatives,
... où après multes "non quand même, pas à ce point !",
... où après multes "non, ce n'est pas possible !" ...
... où il faut se résigner, se résigner à accepter cette terrible vérité, cet état de fait inconcevable mais bien réel.
Et c'est à ce moment qu'il faut dire adieu.
Adieu à ses illusions, adieu à ce qui faisait de l'Humain un humain.
Et oui, même si mon espoir était mince, je dois accepter le fait que l'humanité à perdu son humanité, cette fois, c'est sûr, plus personne où presque ne fait rien pour rien, juste pour le fun, toute action est désormais intéressée.
Ah ! Quand il s'agit de brandir fièrement son bambou dressé le matin chez Tto (histoire de pouvoir fièrement montrer queue dale puisque c'est la nature qui au loto du physique vous en donne ou pas), là il y a du monde, quand il s'agit de faire remuer deux cellules grises pour gagner un sextoy chez Fabisounours là aussi il y a du monde, quand il s'agit de passer à la postérité en montrant sa plastique sur le calendrier des pédébloggueurs (mais pas son visage, d'ailleurs c'est étonnant comme choix pour passer à la postérité) là il y a du monde, etc, etc, mais quand il s'agit de faire un petit truc histoire de rigoler juste comme ça, comme il n'y a rien à gagner, il n'y a que quelques volontaires (âmes charitables ayant eu pitié ?).
Et puis cerise sur le gâteau, pas même un vote, un simple commentaire avec un choix, aucun, rien.
Et pourtant, depuis 10 jours, les statistiques n'ont jamais été aussi hautes, pour des jours sans post.
Un peu comme si, tout comme une bande de charognards, vous tourniez autour à attendre je ne sais quoi.
Alors maintenant c'est sûr, je suis obsolète, d'une autre époque, d'une autre planète, d'ailleurs, et je n'ai plus rien de commun avec l'Humain moderne.
Pathétique, se diront certains, ce vieux con est pathétique ...
êtes-vous sûr que le pathétique est bien celui auquel vous pensez ?
Parce que si aujourd'hui on peut crever dans la rue devant le regard des passants, spectateurs, qui ne bougent pas un petit doigt mais sortent leur téléphone portable pour filmer et passer à la postérité en balançant le scoop sur la toile, ne serait-ce pas parce qu'il n'y a rien à gagner à essayer de sauver quelqu'un ?
Et si celui en train de crever par terre c'était vous (ou votre chéri(e), l'un de vos parent ou enfants) ! Continuriez-vous à pensez que le vieux con est toujours pathétique ?